La communication est le ciment des relations personnelles et professionnelles. Sans une transmission fluide et claire des informations, la qualité d’un échange peut être compromise. Mais il ne suffit pas d’écouter son interlocuteur : il faut être sûr de l’avoir bien compris et d’être en mesure de restituer correctement sa parole ; en deux mots, se mettre en condition d’écoute active.

Qu’est-ce que l’écoute active et pourquoi la pratiquer ?

L’écoute active est un concept développé par le psychologue américain Carl Rogers. Son principe ? Écouter l’autre de manière non-directive, avec empathie et respect. Cela passe par la mise en place d’un climat de confiance et l’affirmation qu’aucun jugement ne sera émis à la suite du message exprimé.

Cette technique est basée sur la capacité de « l’écoutant » à se mettre à la place de « l’écouté ». Ce dernier, se sentant libre de s’exprimer en toute honnêteté, ne craint plus le regard négatif ou réprobateur de son interlocuteur.

Ainsi, vous optimiserez vos relations avec votre entourage grâce à une communication plus authentique et plus harmonieuse.

4 étapes pour apprendre à l’écoute active

Pour s’assurer que la discussion prenne une bonne direction, vous devez mettre en place plusieurs conditions.

Condition n° 1 : Mettez à l’aise votre interlocuteur

Votre interlocuteur doit être votre unique priorité. S’il a besoin d’un environnement particulier pour s’exprimer, faites en sorte de lui accorder.

En soi, il vous faut faire attention à l’ensemble de la personnalité de votre interlocuteur : sa sensibilité, son vocabulaire, sa dynamique… Tout doit être analysé et repris par vous.

Vous devez intégrer les codes de ce communicant afin de le faire se sentir pleinement à l’aise et en confiance.

Condition n° 2 : Ne projetez pas vos expériences sur son discours

Carl Rogers met un point d’honneur à ce que l’empathie prenne une place importante dans l’écoute active. Il ne suffit pas de tendre l’oreille, il faut s’immerger pleinement dans la vie et les expériences de votre interlocuteur en faisant abstraction des vôtres.

Si vous vous basez sur votre propre ressenti, alors le témoignage d’autrui n’aura de sens que par votre prisme et sera, par conséquent, faussé.

Condition n° 3 : Apprenez à décoder les signes non-verbaux

Si l’écoute active passe majoritairement par la saisie du message verbalisé par votre interlocuteur, elle est aussi l’occasion d’interpréter le sens de son langage non-verbal.

S’il présente des signes de nervosité (jambes et mains qui s’agitent, voix qui tremble, etc.), n’hésitez pas à le rassurer par des retours non-verbaux de sympathie et de confiance (sourire, main sur l’épaule, clin d’oeil…).

Les émotions sont souvent à vif dans ce genre de discussion, il convient de les accueillir de la manière la plus bienveillante qui soit.

Condition n°4 : Assurez-vous d’avoir correctement compris le message transmis

Enfin, votre interlocuteur doit comprendre que vous avez bien saisi le message transmis. Pour ce faire, il est conseillé de reformuler l’ensemble de son discours avec vos mots à vous. Faites lui prendre conscience que vous avez été attentif à ses paroles et qu’elles sont entièrement comprises.

Cette étape est primordiale puisqu’elle fait office de validation de la part de l’interlocuteur : il peut vérifier si vous avez correctement assimilé sa pensée. Si c’est le cas, aucun doute : la confiance est assurée.

L’écoute active, au sein de votre foyer ou dans une entreprise, augmentera vos liens de confiance et garantira l’authenticité des informations échangées. La liberté de se confier ne doit plus être menacée par la peur du jugement d’autrui.

Veillez à donner confiance à votre interlocuteur, à savoir vous mettre à sa place et à vous assurez que vous avez correctement compris le message (verbal et non-verbal) qu’il cherchait à vous faire passer.

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