Être un leader : un job de stand-upper… et non d’acteur de sitcom !

Être un leader : un job de stand-upper… et non d’acteur de sitcom !

Être un leader, est-ce enchaîner des répliques préparées ou incarner un rôle plus profond, plus audacieux et plus authentique ? Différent du management, le leadership peut prendre plusieurs formes et demande une énorme capacité d’adaptation en direct. Plus que savoir jouer à l’acteur de sitcom, ce qui compte est donc de maîtriser l’art du stand-up : capter l’attention, réagir avec intelligence et communiquer avec subtilité… tout en laissant une empreinte durable. Envie de mieux comprendre la nuance ? Alors, lisez cet article ! Ici, nous décortiquons la notion de leadership, expliquons la différence avec la fonction de manager et montrons pourquoi se comporter en leader est un job de grand stand-upper !

Être un leader : ça veut dire quoi ?

 « Le leadership est l’art d’obtenir de quelqu’un qu’il accomplisse quelque chose pour votre compte parce qu’il veut le faire. » – Dwight D. Eisenhower

Qu’est-ce qu’un leader ?

Le leadership désigne l’influence que détient un individu sur un groupe de personnes possédant un objectif commun. En ce sens, nous pouvons définir le leader comme un meneur convaincant, inspirant et motivant, capable d’instaurer une relation de confiance mutuelle si forte avec les autres qu’il est écouté et suivi de manière volontaire par ces derniers. Généralement, sa légitimité est approuvée à l’unanimité grâce à son expérience, ses compétences, ses exploits, ses valeurs, son comportement ou encore son charisme.

Au fond, être un leader, c’est donc semblable au rôle de chef d’orchestre qui embarque tout le monde, coordonne la prestation collective et donne le rythme pour que la mélodie sonne juste. Moteur au sein d’une organisation ou d’une équipe, ce rôle dépasse ainsi celui de simple patron. Pour obtenir ce qu’il veut, un leader fédère autour de lui et opère comme un guide. C’est de cette manière qu’il permet à chaque membre d’exploiter son potentiel et de contribuer efficacement aux accomplissements du groupe.

Quels sont les différents styles de leadership ?

Le profil type du leader n’existe pas. En nous appuyant sur les théories de plusieurs chercheurs, voici donc les principaux styles de leadership que nous pouvons observer.

Les styles de leadership traditionnels

Selon la théorie de Kurt Lewin, psychologue américain, trois styles de leadership traditionnels se dégagent :

  1. le leadership autoritaire (ou directif) avec un chef compétent qui dispose d’une supériorité hiérarchique, centralise les décisions et contrôle le groupe de manière paternaliste ;
  2. le leadership participatif (ou démocratique) qui consiste à encourager la collaboration, écouter chaque membre de l’équipe, animer les échanges, stimuler l’intelligence collective, arbitrer avec intégrité et expliquer les décisions ;
  3. le leadership du laissez-faire (ou délégatif) avec une surveillance de loin, une intervention limitée, peu de directives et donc une approche permissive où les membres de l’organisation ont une grande liberté dans les prises de décision.

D’autres études proposent des classifications légèrement différentes, mais en phase sur le fond avec Lewin. C’est le cas de la théorie des quatre systèmes de Rensis Likert ou de celle du leadership situationnel développé par Paul Hersey et Kenneth Blanchard. Ce dernier modèle mentionne notamment le leadership persuasif qui consiste à fixer le cap, puis faire passer ses idées, convaincre, motiver et fédérer les troupes en misant sur la communication, le relationnel, l’explication et l’argumentation.

Les styles de leadership émotionnels

Daniel Goleman, psychologue américain, estime qu’il est nécessaire d’affiner son intelligence émotionnelle pour être un leader efficace. Selon lui, il est en effet important de sentir le contexte, de prendre le pouls de son équipe et de comprendre le fonctionnement des membres du groupe pour adopter la bonne posture de meneur. En ce sens, il a défini 6 grands styles modulables de leadership qui s’appuient sur les émotions :

  1. le leadership directif qui est comparable au modèle autoritaire et paternaliste de Lewin, soit une soumission à des ordres précis ;
  2. le leadership « chef de file » qui consiste à se montrer exemplaire, exigeant envers soi-même et ultra performant dans ses actions pour imposer le rythme, tirer le groupe vers le haut, pousser les autres au dépassement de soi et augmenter le niveau d’excellence général ;
  3. le leadership visionnaire qui encourage la mobilisation collective en portant une mission, en croyant pleinement au projet, en diffusant des idées inspirantes, en peignant son rêve avec passion, en éclaircissant la vision globale à long terme, en donnant du sens aux objectifs, en transmettant la bonne énergie et en orientant logiquement les actions ;
  4. le leadership affiliatif (ou collaboratif) qui mise sur le travail collectif, le partage, la communication, l’empathie, l’inclusion et l’esprit d’équipe pour concerner tout le monde, instaurer un climat de confiance, stimuler une harmonie collaborative, favoriser l’entraide, renforcer la cohésion de groupe et créer un cadre motivant où les gens avancent main dans la main ;
  5. le leadership démocratique, similaire au leadership participatif de Lewin, qui ouvre le débat et invite chacun à donner son point de vue de manière à booster la responsabilité individuelle et collective ;
  6. le leadership « coach » qui consiste à comprendre les membres de l’équipe (forces, faiblesses, motivations intrinsèques, objectifs individuels, etc.) pour accompagner ces derniers à long terme dans leur développement personnel et l’amélioration de leur niveau de performance, tout en les raccrochant aux objectifs collectifs.

Leadership transformationnel et leadership transactionnel

Dans les années 80, Bernard M. Bass, professeur américain expert en leadership, théorise et popularise le concept de leadership transformationnel. Déjà introduite par le sociologue James V. Downton et développée par le politologue James MacGregor Burns, cette approche consiste à créer une vision inspirante et mobilisatrice capable de bonifier aussi bien les individus que les organisations.

Leadership transformationnel et leadership transactionnel

En ce sens, le but du leader transformationnel est de motiver chacun à dépasser ses intérêts personnels pour s’engager pleinement dans la réalisation d’un projet commun ambitieux. Selon Bass, la mise en œuvre de ce type de leadership passe alors par quatre éléments clés :

  1. l’influence idéalisée qui repose sur le fait de montrer le meilleur exemple aux autres pour s’imposer comme le modèle à suivre et gagner à la fois la confiance et le respect du groupe ;
  2. la motivation inspirante qui implique de donner du sens au projet et de fournir à chacun des raisons de se dépasser pour relever les défis collectifs ;
  3. la considération individualisée qui consiste à se préoccuper des besoins et des attentes de chaque membre de l’équipe pour soutenir le développement personnel et la réalisation individuelle, mais également favoriser l’épanouissement et le bien-être au sein du groupe ;
  4. la stimulation intellectuelle qui signifie encourager chaque personne à se questionner, innover et faire preuve de créativité pour contribuer à l’atteinte d’objectifs collectifs.

Avec de telles caractéristiques, ce modèle s’oppose ainsi au leadership transactionnel, dont le mode de fonctionnement est d’instaurer un système de récompenses et de sanctions pour motiver les personnes à s’impliquer dans le groupe.

Quelles différences entre leadership et management ?

« À une époque, le leadership résidait dans les muscles. Aujourd’hui, il réside dans la façon de traiter les gens. » – Mahatma Gandhi

Aura naturelle et statut officiel : deux pouvoirs différents !

Les mots « leadership » et « management » ne sont pas synonymes. Un bon manager n’est pas obligatoirement un leader… et inversement ! Comme nous l’avons vu, un leader est un influenceur qui sait rassembler autour de lui. C’est parce qu’il est une source d’inspiration pour les autres qu’il parvient à gagner la confiance et le respect des gens, à fédérer un groupe et à être suivi par tout le monde pour concrétiser un objectif, un projet voire un rêve commun.

Si ce fut le cas à une vieille époque, avoir de gros bras ne suffit donc plus pour porter un collectif ! Au-delà des muscles, l’aura naturelle d’un leader vient essentiellement de :

  • ses idées ;
  • ses accomplissements ;
  • son comportement ;
  • la manière dont il traite les autres.

Face à ce constat, la différence avec le manager est la suivante : être un leader n’est pas une fonction. Il s’agit d’un rôle social informel octroyé par les membres d’un groupe à un individu qu’ils considèrent comme légitime pour les guider.

Bien qu’il soit important, le manager n’est pas nécessairement ce genre de personne. Compétent pour conduire un projet dans la bonne direction, il dispose d’un statut officiel de responsable et donc d’un certain pouvoir pour diriger ses troupes avec plus ou moins d’autorité. En revanche, malgré sa place forte dans l’organigramme, il n’est pas forcément plébiscité par son équipe. Contrairement au leader qui est totalement sacralisé, il est davantage respecté pour sa supériorité hiérarchique que pour sa propre personne.

Leadership et management : illustration sportive

Dans les sports collectifs, il arrive que le coach soit remis en question par ses joueurs, mais que l’équipe soit tout de même portée par quelqu’un d’autre. Brillant par sa solide expérience, son charisme naturel, ses excellentes performances, son palmarès remarquable ou encore sa supériorité technique, ce dernier devient alors le vrai leader… bien qu’il ne soit pas manager ! Les deux positions restent toutefois compatibles. Le leadership et le management peuvent effectivement appartenir au même individu… mais aussi à deux personnes différentes.

Sur ce point, il suffit d’analyser les plus grands succès de l’équipe de France de football pour s’en rendre compte. À chaque fois que nous avons été sacrés champions d’Europe ou du monde, nous avions un sélectionneur qui dirigeait parfaitement son groupe… et un meneur de jeu prodigieux qui sublimait le collectif. Ce n’est donc pas une coïncidence si nous avons gagné ! Avec Michel Platini, Zinédine Zidane ou Antoine Griezmann en leader technique, les Bleus étaient tirés vers le haut par quelqu’un de hors-norme.

D’ailleurs, même s’ils étaient généralement performants, ces chefs d’orchestre n’avaient pas besoin d’être bons à chaque match. Leur simple présence inspirait suffisamment les autres pour porter le collectif vers la victoire. En revanche, malgré leur forte influence, ils ne remettaient en question ni l’autorité, ni les compétences, ni la légitimité du coach. C’est même l’inverse ! Leur rôle de locomotive était totalement complémentaire au travail de l’entraîneur. C’est la preuve qu’être un leader de très haut niveau et savoir manager une équipe avec brio sont deux choses différentes.

Les bons leaders : des maîtres du stand-up… et pas des comédiens de sitcom

« Le plus grand leader n’est pas nécessairement celui qui fait les plus grandes choses. Il est celui qui amène les gens à faire les plus grandes choses. » – Ronald Reagan

Les bons leaders : des maîtres du stand-up… et pas des comédiens de sitcom

Ce qui fait la force des vrais leaders

Être un bon leader, c’est bien plus qu’une histoire de compétences. Tout est une question de personnalité. Outre l’expertise, ce sont effectivement des traits de caractère, des valeurs et des qualités humaines qui poussent les gens à choisir et suivre quelqu’un pour mener le groupe au succès. Parmi les éléments qui forgent un grand leadership, nous retrouvons ainsi :

  • la vision et le charisme pour rassembler autour de soi et prendre la posture de guide… mais aussi l’altruisme, l’écoute active et l’ouverture d’esprit pour se connecter aux autres ;
  • l’ambition et le dépassement de soi pour motiver les gens à donner le meilleur d’eux-mêmes… mais aussi l’humilité, l’exemplarité et la bienveillance pour ne pas devenir une caricature du petit chef incompétent ;
  • la confiance envers les autres, l’esprit d’équipe et la communication pour fédérer autour d’un projet commun… mais aussi le sens des responsabilités et l’assertivité pour faire avancer le collectif dans la bonne direction ;
  • la transmission du savoir et la reconnaissance individuelle pour accompagner le développement personnel des membres du groupe… tout en consolidant l’engagement de chacun dans le projet collectif ;
  • des capacités d’intelligence émotionnelle, de résilience, d’adaptation et d’apprentissage continu pour rester clairvoyant, maintenir son équilibre mental, garder la tête froide, être en phase avec la réalité… et donc toujours s’améliorer en tant que leader.

Un grand leader maîtrise l’art du spectacle vivant…

Lors d’un spectacle de stand-up, un comique s’adresse directement au public pour raconter des anecdotes, faire des observations du quotidien, se mettre dans la peau de personnages, interagir avec certains individus, etc. Sur scène, ce type de comédien prend la parole seul, sans décor et sans accessoire. Pour renforcer le côté spontané de son intervention, il se tient généralement debout (d’où le terme de stand-up). En brisant le quatrième mur, le but du stand-upper est de provoquer son audience pour l’accrocher et lui décocher un rire à chaque punchline.

Afin d’exister, l’humoriste doit par conséquent être suffisamment habité et convaincant, car il a besoin du public pour le suivre dans son aventure. L’autre difficulté, c’est que la magie opère uniquement si les blagues, les commentaires et les phrases chocs apparaissent comme des réflexions improvisées. Même s’ils ne sont pas dupes, les spectateurs ne doivent donc jamais sentir qu’on leur récite un texte spécialement préparé pour les pousser à rigoler. Bref, le talent du stand-upper réside dans le fait :

  • de donner corps à ses histoires ;
  • d’embarquer la salle avec lui ;
  • de faire oublier aux gens qu’ils assistent à un show.

Quel rapport avec le leadership ? C’est simple : être un leader est aussi un exercice de spectacle vivant ! Selon les situations, les interlocuteurs, les moments, les contextes, etc., il faut adapter son approche. Eh oui, un vrai leader maîtrise tous les styles de leadership. Il est :

  • tantôt coach tantôt chef de file ;
  • souvent démocratique, mais parfois directif ;
  • la plupart du temps transformationnel, mais sans s’interdire d’être transactionnel avec quelques individus (certains commerciaux qui marchent à la récompense par exemple).

Il sait également quand forcer le trait visionnaire ou jouer à fond la carte du collaboratif. Bref, c’est un stand-upper en puissance qui ressent son environnement et prend la température en direct pour proposer un speech impactant et fédérateur, c’est-à-dire le bon discours, aux bonnes personnes, au bon moment.

… alors qu’un petit chef se contente d’un show enregistré

L’apprentissage continu est l’une des forces des stand-uppers. En effet, pour ces derniers, les feedbacks sont instantanés. Si personne ne rit de leurs blagues, ils savent immédiatement que ça ne fonctionne pas. Ainsi, plus ils essaient, plus ils ont des retours à chaud, plus ils apprennent vite et plus ils progressent. En ce sens, être un leader avec cette approche mentale permet de rester ancré dans une logique de spectacle vivant. On peut donc plus facilement :

  • porter une vision en continu comme un stand-upper qui tient le fil de son histoire ;
  • avoir un charisme au niveau de la prestance scénique d’un stand-upper en live ;
  • pratiquer l’écoute active comme un stand-upper qui reste à l’affût des réactions pour rebondir ;
  • se montrer ambitieux comme un stand-upper qui se fixe le challenge de faire rire pendant plusieurs heures ;
  • se dépasser au point de transpirer autant qu’un stand-upper ;
  • communiquer avec les autres et maintenir un esprit collectif comme un stand-upper qui interagit et joue avec le public ;
  • etc.

À l’inverse, en restant campé sur ses acquis, le risque est de devenir un petit chef qui se contente d’un show enregistré. Et attention ! Ici, nous ne parlons pas d’un leader directif qui peut être utile en période de crise ou de panique, quand le groupe est perdu et a besoin d’entendre une seule voix. Un petit chef est juste un mauvais meneur qui s’éloigne du stand-upper pour se rapprocher de l’acteur de sitcom.

Moins authentique, il apprend son rôle par cœur et s’enferme dedans. À force de réciter son texte en forçant le trait sans subtilité, il n’incarne alors plus aucune vision personnelle. Incapable d’improviser et de s’adapter, il met finalement un écran entre lui et les gens pour éviter de se confronter directement au groupe. Bref, préférant entendre des rires enregistrés qu’écouter en live l’avis de son audience, il devient distant, rigide… et donc moins leader !

Être un leader : le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Comme l’a dit Michael Jordan : « Gagnez votre leadership au quotidien ! » Dans cette optique de progression, Moortgat Énergie se tient à votre disposition. Pensez donc à nous contacter pour approfondir le travail et devenir un leader durable au sein de vos équipes ! D’autre part, si vous souhaitez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.

Le sport en compétition… ce si grand accélérateur vers la maturité professionnelle

Le sport en compétition… ce si grand accélérateur vers la maturité professionnelle

À quel point la compétition sportive prépare-t-elle à relever les défis de la vie professionnelle ? La réponse : énormément ! Et pour cause : avec moins de temps morts, ainsi que de réels enjeux à la clé, le sport en compétition est bien plus intense qu’une séance de gym après le boulot ou qu’un foot improvisé entre amis. Si faire de l’exercice est bénéfique pour maintenir un esprit sain dans un corps sain, l’aspect compétitif permet en effet d’apprendre plus rapidement que la moyenne des leçons cruciales en matière de discipline, de maîtrise des émotions, de résilience, d’engagement ou encore de dépassement de soi.

En ce sens, il décuple les capacités physiques, mentales et émotionnelles, mais contribue surtout à mieux équilibrer les batteries d’énergie personnelles. Bref, terrain fertile pour développer un paquet de compétences transposables dans le monde du travail, le sport en compétition est un grand accélérateur vers la maturité professionnelle. De quoi vous aider à bâtir une carrière florissante ! Décryptage.

La compétition sportive, une activité intense… qui fait mûrir à vitesse grand V

Bien plus intense qu’un footing, qu’un peu d’exercice en salle ou que toute activité physique effectuée en loisir, le sport en compétition fait mûrir de manière accélérée. Explications.

La régularité sportive forge le physique, le mental et la gestion émotionnelle

Faire régulièrement du sport est le meilleur moyen de travailler simultanément sa condition physique, son mental et sa gestion émotionnelle. Voici les bienfaits que vous pouvez obtenir en vous exerçant assidûment.

Les bienfaits du sport sur le physique

Pratiqué avec régularité, le sport permet d’entretenir son corps et d’améliorer sa condition physique. Selon la discipline choisie, vous pouvez notamment gagner en endurance, en force, en souplesse, en vitesse, en tonicité ou encore en coordination. Accentuant le rythme cardiaque et offrant une meilleure oxygénation, l’activité sportive muscle aussi l’ensemble de l’organisme. Par conséquent, plus vous vous exercerez régulièrement, plus vous vous protégerez de douleurs chroniques (musculaires, articulaires, etc.) ou de certaines pathologies (maladies, problèmes cardiaques, hypertension, etc.).

Les bienfaits du sport sur le mental

Au-delà de ses vertus sur le corps, le sport est également bon sur le plan psychologique. En effet, s’habituer à répéter les efforts développe l’autodiscipline, tout en favorisant une meilleure maîtrise de la respiration. Quand on apprend à tenir une ligne de conduite et à mieux respirer, on devient alors plus à même de faire face aux situations de panique, de stress ou de pression intense. Sur la durée, pratiquer une activité sportive régulière contribuera donc à vous construire un mental d’acier pour :

  • canaliser votre cerveau lorsqu’il s’emballe ;
  • rester dans le moment présent et vous recentrer sur vous-même ;
  • être à l’aise avec ce qui peut vous rendre mal à l’aise ;
  • garder la tête froide face à la déstabilisation ;
  • vous reconcentrer dans les moments de doute ;
  • repousser vos limites face à la difficulté ;
  • reprendre le dessus quand les choses tournent mal ;
  • relever la tête quand vous êtes au fond du trou ;
  • etc.

Les bienfaits du sport sur la gestion émotionnelle

La régularité sportive est enfin bénéfique pour maîtriser ses émotions. Et pour cause : au bout de 30 minutes d’effort physique, la libération d’endorphine (hormones du bonheur) permet d’entrer dans un état de bien-être. Que vous choisissiez une discipline intense pour vous défouler (sport de combat, sport collectif, course à pied, natation, etc.), relaxante pour vous détendre (yoga, gymnastique douce, marche, etc.), amusante pour vous divertir (pétanque, bowling, tennis de table, etc.) ou artistique pour vous exprimer (danse, patinage, gymnastique rythmique, natation synchronisée, etc.), vous pourrez donc évacuer les ondes négatives, les idées noires et les ruminations pour ne plus ressentir de tensions. Au fil du temps, faire de l’exercice vous aidera alors à rester en contrôle.

La compétition discipline et apprend à mieux équilibrer ses batteries d’énergie

Si le sport est parfait pour développer sa condition physique, son mental et sa gestion émotionnelle, le fait d’ajouter une dose de compétition permet de se discipliner, d’apprendre à équilibrer ses batteries d’énergie… et donc de grandir plus vite.

Discipline de vie et éthique de travail : la compétition sportive responsabilise

En compétition, le fait d’avoir des adversaires induit beaucoup plus de sérieux. La discipline et l’éthique de travail sont donc forcées par le contexte. Par exemple, comme il faut une condition physique au top pour espérer obtenir la victoire, on se prépare mieux, on mange mieux, on gère son sommeil comme une ressource, etc. Au fil du temps, un compétiteur sportif apprend alors à se connaître et se responsabiliser plus vite qu’une personne lambda.

C’est particulièrement vrai pour les athlètes de haut niveau qui ont une sorte d’obsolescence programmée et qui doivent soigner leur hygiène de vie pour faire durer leur carrière. Au quotidien, ces individus adoptent ainsi un fonctionnement équilibré et efficient (quasiment millimétré) qui leur permet de mieux gérer leur corps que la moyenne. Ils ont par conséquent une capacité supérieure à se fixer les bons objectifs, à définir les priorités, à savoir par où commencer et à structurer leur organisation pour se perfectionner.

Discipline de vie et éthique de travail : la compétition sportive responsabilise

Le sport en compétition, une des meilleures écoles pour devenir maître de ses émotions

Sur le plan de la maîtrise émotionnelle, le sport en compétition ressemble à des montagnes russes. On passe par des moments intenses de joie, de plaisir, de satisfaction ou d’accomplissement… mais aussi de doute, d’inquiétude, de frustration, de déception, de colère, etc. Même si l’on fait tout pour réduire l’incertitude, il y a également des surprises. Elles sont parfois bonnes et parfois mauvaises. L’échec et la réussite sont ainsi les deux faces d’une même pièce : celle du quotidien. Les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas. Les entraînements s’enchaînent, mais sont toujours différents, car tout équilibre est précaire dans le sport d’élite.

En fait, ce qui est valable un jour… n’est pas valable le lendemain ! Tout peut basculer tellement vite pour des éléments qui dépendent soit de nous (condition physique moins bonne, préoccupations intellectuelles, doutes, tensions, frustrations, excès de confiance, etc.), soit de notre environnement (contexte difficile d’un club, nouveaux venus sur le circuit, calendrier sportif trop chargé, staff défaillant, problèmes financiers, etc.) Bref, la liste est longue ! En conséquence, apprendre à serrer les dents, se remette en scelle malgré les échecs et les défaites, rester alerte dans la victoire : cela se surveille comme le lait sur le feu, car tout peut déborder… à n’importe quel moment.

Forcément, grâce à ce genre d’expérience qui bouscule en permanence les sentiments, un compétiteur sportif apprend rapidement à comprendre et gérer ce qu’il ressent. Il perçoit aussi plus facilement l’atmosphère ambiante et ce qu’il se passe dans l’esprit des autres (notamment ses adversaires). Mature et équilibré dans son intelligence émotionnelle, ce type d’athlète met alors moins de temps à switcher et parvient généralement mieux à transformer l’énergie négative en énergie positive.

Résilience, dépassement de soi, capacité de réflexion, etc. : des qualités mentales décuplées par la compétition sportive

Le monde de la compétition sportive est impitoyable. Confronté à des épreuves ardues et à des adversaires morts de faim, il faut savoir viser haut, maintenir un rythme constant d’activité, travailler en équipe (même dans les sports individuels) et ne jamais rester sur ses acquis. C’est indispensable pour atteindre le sommet et déjouer la concurrence ! En parallèle, il est aussi nécessaire de conserver suffisamment de relâchement pour garder le feu sacré et ne pas exploser.

D’un point de vue psychologique, la vie de compétiteur ou de compétitrice est donc un accélérateur de résilience, de dépassement de soi, de persévérance, de courage et de cohésion de groupe. En plus de façonner l’esprit combatif, résilient et collectif, c’est également un raccourci pour affiner la capacité de réflexion et déconstruire les croyances limitantes. Challengé et bousculé en permanence, on apprend effectivement vite à :

  • trouver l’équilibre entre tenir bon et lâcher prise ;
  • se coordonner avec les autres pour remplir les objectifs ;
  • développer son esprit critique pour progresser ;
  • analyser les situations pour anticiper ou réagir selon le contexte ;
  • savoir quand suivre son intuition ;
  • innover pour rester performant.

Sur la durée, ce conditionnement fait que l’on a souvent moins de mal à puiser dans ses ressources mentales, à maintenir son cerveau en éveil, à s’adapter aux circonstances, à se mettre dans une logique d’apprentissage continu, à créer des schémas gagnants et à se fondre dans une dynamique de groupe. D’autre part, les victoires obtenues dans un contexte à enjeu alimentent la confiance en soi et la motivation. Avec plus d’assurance et d’engagement, on booste alors autant ses capacités de proactivité que de réactivité pour ne jamais tomber dans la passivité. Au quotidien, tout cela est finalement bénéfique pour :

Une maturité professionnelle accélérée… grâce au sport en compétition

Dans le monde du travail, les ressources physiques, mentales et émotionnelles décuplées à vitesse grand V par le sport en compétition permettent d’atteindre plus rapidement la maturité professionnelle. Explications.

Le sport en compétition au service de la performance professionnelle

Si vous pratiquez une discipline sportive en compétition, vous serez confronté de manière récurrente à des situations intenses. Rapidement, vous développerez donc des aptitudes supérieures à la moyenne :

  • des capacités physiques façonnées pour tenir un rythme soutenu ;
  • des émotions maîtrisées pour rester en contrôle, quelles que soient les circonstances ;
  • un mental de champion pour provoquer la réussite et remplir les objectifs fixés.

Le sport en compétition au service de la performance professionnelle

Dans l’univers du travail, dont celui du business qui est comparable à un sport de combat, ces ressources surdéveloppées feront une grande différence et pourront facilement être mises au service de la performance. En effet, il y a énormément de points communs avec le sport en compétition. Nous pouvons mentionner la planification, les objectifs à enjeux, les victoires et les défaites, la responsabilisation, la gestion du stress, l’innovation ou encore l’importance de l’esprit d’équipe, mais c’est quasiment tout le contexte qui est similaire. Par exemple :

  • convaincre un client, c’est comme gagner un match ;
  • décrocher un appel d’offres, c’est comme remporter un tournoi ;
  • réaliser un chiffre d’affaires historique, c’est comme battre un record ;
  • élaborer un plan d’action commercial, c’est comme construire une tactique de jeu ;
  • manager des collaborateurs, c’est comme coacher une équipe ;
  • se former pour monter en compétences, c’est comme s’entraîner pour développer sa palette technique ;
  • etc.

Face à de telles concordances, vous comprenez mieux pourquoi celles et ceux qui sont habitués à la compétition sportive partent avec un avantage pour atteindre plus vite la maturité professionnelle. C’est tout simplement la vie d’entreprise en accéléré !

20 aptitudes professionnelles clés boostées par la compétition sportive

En fin de compte, qu’elle soit amatrice ou de haut niveau, la compétition sportive ne permet pas uniquement de progresser en tant qu’athlète. Source d’apprentissage pour se forger une excellente forme physique, une solide maîtrise émotionnelle et un mental d’acier, cette grande école de vie est un accélérateur vers la maturité professionnelle. Pour conclure cet article, refaisons donc la liste des 20 aptitudes boostées par le sport en compétition et pouvant être particulièrement bénéfiques dans le monde du travail :

  1. l’autodiscipline ;
  2. l’éthique de travail ;
  3. le self-control ;
  4. la gestion du stress ;
  5. la responsabilisation personnelle ;
  6. l’efficience (optimisation du temps et de l’énergie) ;
  7. la capacité à fixer les bons objectifs ;
  8. la faculté à prioriser les actions ;
  9. la résilience ;
  10. le fighting spirit (dépassement de soi, persévérance et courage) ;
  11. la confiance en soi ;
  12. la proactivité ;
  13. la réactivité ;
  14. la capacité d’analyse ;
  15. l’esprit critique ;
  16. la créativité ;
  17. l’apprentissage continu ;
  18. l’esprit d’équipe ;
  19. l’adaptabilité ;
  20. la prise de décision rapide.

Sport en compétition & maturité professionnelle : le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Maintenant que vous avez compris en quoi le sport en compétition est un grand accélérateur vers la maturité professionnelle, ne fuyez plus les affrontements sportifs à enjeux ! Par ailleurs, si vous souhaitez exploiter au travail les compétences que vous avez acquises grâce à la compétition sportive, Moortgat Énergie se tient à votre disposition pour vous accompagner avec des outils de coaching de sportif d’élite. Alors, contactez-nous pour en discuter ! Enfin, si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.

Comment mettre son cerveau au repos ? | 3 stratégies pour calmer ses neurones

Comment mettre son cerveau au repos ? | 3 stratégies pour calmer ses neurones

Vous cumulez les activités et êtes devenu tellement multitâches que vous n’arrivez jamais à débrancher votre cerveau ? Même pendant les week-ends ou les vacances, vous êtes envahi par un flux continu de pensées liées au travail ou aux obligations quotidiennes ? Malheureusement, il n’y a pas d’interrupteur pour désactiver vos neurones. Techniquement, on ne peut pas éteindre son cerveau. En revanche, il est possible de le hacker pour lui permettre de se calmer et de se reposer.

Apprendre à faire la transition est d’ailleurs essentiel. Nous vivons à une époque exigeante mentalement et intellectuellement. De nos jours, les stimuli externes sont omniprésents et font tout pour nous tenir éveillé. Laisser son esprit singe s’accrocher à toutes les branches, sauter de liane en liane et rebondir sur chaque idée devient donc vite fatiguant. Au bout d’un moment, il n’y a plus de bande passante et l’on atteint un état de surchauffe cérébrale. Bref, on a la tête qui explose !

Vous sentez régulièrement cette saturation et aimeriez reprendre le contrôle pour vous donner de l’air quand c’est nécessaire ? Alors, entrons dans le vif du sujet ! Comment mettre son cerveau au repos ? Voici 3 stratégies efficaces !

Stratégie 1. Habituer son cerveau à ralentir pour se régénérer

Si arrêter son cerveau est mission impossible, l’obliger à ralentir est faisable. Le problème, c’est que nos rythmes de vie l’empêchent de lâcher prise quand le moment est venu de récupérer. Eh oui, il semblerait que nous ayons toujours des choses importantes à faire ou des urgences à gérer ! La première stratégie pour mettre son cerveau au repos est donc de le programmer pour qu’il apprenne à s’octroyer naturellement des pauses régénératrices.

Nous vivons dans un monde où le rythme naturel du cerveau n’est pas respecté

Dans notre société, beaucoup d’entre nous vivent la plupart de leurs journées au rythme suivant :

  • 7 ou 8 heures (voire plus) de travail d’affilée avec une pause rapide pour manger ;
  • les trajets, les tâches domestiques, les activités extraprofessionnelles et tout ce qui concerne la vie privée avant et après le boulot ;
  • quelques heures de détente le soir… s’il reste du temps ;
  • une nuit de sommeil plus ou moins longue.

Tout cela cinq jours de suite avant un break de deux jours ! Cette série se répète ensuite pendant des mois avant quelques vacances. Bref, nous demandons toujours à notre cerveau d’être actif sur une longue période, avant de lui accorder une pause pour souffler. Le problème, c’est que ce n’est pas son rythme naturel. En l’habituant à travailler non-stop, nous le conditionnons à tenir… alors qu’il devrait normalement ralentir pour recharger les batteries après chaque effort.

Le pire, c’est que nous forçons même quand nous sentons une baisse de notre capacité de réflexion. D’ailleurs, plus la pression est intense, plus nous perdons en lucidité sur notre endurance mentale et oublions que pour un être humain, mettre son cerveau au repos est un besoin vital au même titre que boire ou manger. Attendre la soirée, le week-end ou les vacances pour couper est donc un non-sens par rapport à notre fonctionnement cérébral et la préservation de notre santé mentale.

C’est comme si l’on disait : « Allez, on se gave à fond samedi et dimanche pour faire le plein d’énergie et on tient sans rien avaler jusqu’à la fin de la semaine. » Bah non, ça ne marche pas comme ça ! Ainsi, outre mettre son cerveau au frais quand on ne travaille pas, il faut aussi lui octroyer des plages pour respirer en journée classique lorsque l’on sent une diminution de sa fluidité mentale. Sans cela, il fatigue trop. Ce sont alors des épuisements de type burn-out qui arrêtent les neurones de surchauffer et imposent un repos obligatoire.

Comment conditionner son cerveau à ralentir naturellement quand il a besoin de se régénérer ?

Pour mettre son cerveau au repos, il faut lui apprendre à ralentir de lui-même. Tout est une histoire d’entraînement et de conditionnement. Concrètement, l’idée est d’installer une mécanique avec des moments pour travailler et des instants pour se détendre. Afin d’habituer votre cerveau aux phases de repos, répétez des séquences travail/pause régulières. Vous ne connaissez pas votre capacité d’endurance cérébrale ? Pour la déterminer, chronométrez le temps :

  • que vous pouvez passer concentré sur une tâche avant de vous épuiser mentalement ;
  • qu’il vous faut pour avoir de nouveau l’esprit clair.

Comment conditionner son cerveau à ralentir naturellement quand il a besoin de se régénérer ?

Essayez aussi de détecter vos pics d’activité cérébrale dans une journée, ainsi que les signaux faibles qui indiquent un besoin de reposer votre cerveau. Identifier ces éléments vous aidera à déterminer votre chronotype, qui est la manifestation de votre rythme circadien. Pour vulgariser, cet indicateur permet de comprendre les périodes de la journée où l’on est plus lucide et efficace. Si vous voulez approfondir la question, vous trouverez des tests en ligne, dont celui-ci. En réalisant cette analyse, vous pourrez vous recaler sur votre rythme naturel cérébral et aider vos neurones à se mettre au repos quand le moment est venu.

Par ailleurs, si vous vous habituez à respecter votre horloge interne pour vous coucher et vous réveiller chaque jour à la même heure (mais aussi pour programmer des siestes), votre cerveau enregistrera vos temps d’éveil et de sommeil optimaux. Il saura donc switcher naturellement pour se relaxer. Évidemment, votre cerveau ne sera pas complètement en pause quand vous dormirez. Son activité sera toutefois moins intense. Vous récupérerez alors de l’énergie mentale.

Stratégie 2. Faire diversion pour reposer son cerveau avec une pause récréative

À moins d’être en état de mort cérébrale, l’humain est physiologiquement incapable de ne penser à rien. Quand on a les neurones qui s’agitent trop, faire le vide dans sa tête n’est donc pas la meilleure solution pour mettre son cerveau au repos. Pour s’accorder un break mental, il est préférable d’occuper son esprit avec une activité simple et récréative.

Attention, il n’y a pas de bouton off sur le cerveau !

Vos neurones fonctionnent en permanence ! Si vous restez inactif, votre cerveau cherchera un moyen de combler le manque de stimulation. Ainsi, dès qu’il s’ennuiera, il activera son mode par défaut : le vagabondage. C’est le même principe que l’écran de veille d’un ordinateur. Il n’y a plus de sollicitation directe, mais des tâches de fond continuent à s’exécuter en arrière-plan. Chez l’être humain, cela se traduit par « partir dans ses pensées ».

Le hic, c’est qu’avoir l’esprit ailleurs agit sur l’humeur et pousse à la rumination mentale. À force de se lamenter de manière répétitive, de se repasser en boucle ses problèmes ou de se remémorer de mauvais souvenirs, on se fait alors des films et on entre dans un état pessimiste. Au final, on se crée des nœuds dans la tête et on s’épuise encore plus mentalement. Bref, le cerveau et le système nerveux sont tout sauf au repos !

Comment calmer son esprit avec une activité simple, divertissante et plaisante ?

Le bouton off n’existant pas, vous devez ruser pour contrecarrer la mécanique usante du vagabondage et reposer votre cerveau. Dans cette optique, l’idée est de trouver une activité qui vous occupera sur le plan mental… sans pour autant vous sursolliciter intellectuellement. Comment canaliser votre hyperactivité cérébrale et détourner votre esprit singe, tout en vous empêchant d’avoir la tête dans les nuages ? La réponse : en proposant à votre cerveau une pause récréative, c’est-à-dire en le réorientant vers une tâche intermédiaire combinant simplicité, divertissement et plaisir.

Selon vos préférences, vous pouvez notamment faire diversion avec l’une des occupations suivantes :

  • le jeu ;
  • le sport ;
  • le jardinage ;
  • le bricolage ;
  • la peinture ;
  • la musique ;
  • la lecture ;
  • la cuisine ;
  • etc.

Mais attention ! Ne faites pas deux activités en même temps et n’entrez jamais dans une logique compétitive ! Pour atteindre le relâchement mental, vous devez nourrir votre cerveau différemment, c’est-à-dire sans lui proposer d’objectifs à enjeux. Par exemple, un sportif, un écrivain, un artiste ou encore un paysagiste professionnel devra se décaler de sa discipline principale pour que la technique fonctionne.

Stratégie 3. Bloquer ses neurones pour mettre son cerveau au repos

Si vous n’arrivez pas à programmer votre cerveau pour qu’il se repose naturellement ou à calmer son activité avec des pauses récréatives, il vous reste deux options : la décharge mentale et le blocage. La première fonctionnera sur le coup, mais elle n’empêchera pas vos neurones de réagir aux stimuli… et donc de se remettre à travailler activement. La seconde se montrera plus efficace. Elle consiste à activer le physique ou l’émotionnel pour libérer votre esprit quand vous êtes prisonnier de votre mental.

Bloquer ses neurones pour mettre son cerveau au repos

La décharge mentale n’empêche pas le cerveau de réagir aux stimuli

Quand on parle de mettre son cerveau au repos, on retrouve souvent des conseils pour se vider la tête ou se déconnecter du monde réel. On nous encourage alors à :

  • éteindre son téléphone ;
  • couper ses notifications ;
  • se mettre dans une bulle ;
  • ne pas suivre l’actualité ;
  • faire des to-do list ;
  • déléguer des tâches ;
  • etc.

Autrement dit, on nous propose de réaliser une décharge mentale. Et c’est bien ! Au départ, on se sent libéré. Par exemple, quand on a une idée, mais qu’on est sur autre chose, pas besoin de la retenir. On la note et on reviendra travailler dessus plus tard. Le problème, c’est que l’être humain est doté de cinq sens. Il peut donc difficilement éviter de percevoir son environnement et de réagir aux sollicitations externes. Cette solution est par conséquent court-termiste, car la charge mentale finit toujours par se remplir. Il reste alors une possibilité pour empêcher ses neurones de s’activer et permettre à son cerveau de se reposer : brouiller le signal aux stimuli externes.

Comment paralyser temporairement son esprit pour donner de l’air à son cerveau ?

Pour mettre son cerveau au repos, il faut limiter les tâches intellectuelles, car ce sont celles qui usent le plus les neurones. Comment s’empêcher de trop réfléchir ? En fait, ce n’est pas si difficile. Nous possédons trois batteries d’énergie : le mental, le physique et l’émotionnel. Toutes sont reliées au cerveau, mais une seule alimente notre intellect : le mental. Pour brouiller le signal avec les stimuli externes qui donnent des maux de tête et réussir à paralyser temporairement son esprit, il suffit donc de switcher et de se brancher sur une autre batterie. Bref, il faut changer de logiciel pour imposer un rythme différent au cerveau. Obligé de suivre, il deviendra plus passif.

Par exemple, qu’arrive-t-il naturellement pendant une douche, un massage, une ballade, un footing, une séance de yoga ou encore une session de ménage ? Grâce à ces activités physiques ou de bien-être, on s’ancre dans son corps, on souffle et on reste connecté à l’instant présent. Par conséquent, on utilise des zones du cerveau moins usantes. Ce dernier profite alors du répit accordé pour faire un nettoyage, trier les informations et aller à l’essentiel. C’est pour cette raison qu’une idée créative ou la réponse à une question insoluble apparaît souvent de manière claire durant ce genre d’occupation. Idem quand l’on :

  • se rend dans un lieu qui nous rappelle des moments joyeux ;
  • écoute une musique qui nous donne de bonnes vibes ;
  • regarde un film qui nous tient en haleine ;
  • supporte son équipe sportive favorite pendant un match ;
  • etc.

À ce moment-là, on ressent des sensations fortes et c’est l’émotionnel qui prend le dessus. On puise alors tellement peu dans le mental que l’on a largement le temps de se reposer la tête. Vous l’aurez donc compris : le top du top pour débrancher son cerveau et avoir ensuite les idées plus claires, c’est d’écouter de la musique en courant !

Comment mettre son cerveau au repos ? | le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Si vous souhaitez être accompagné pour réussir à mettre votre cerveau au repos et reprendre le contrôle sur le mode pilote automatique qui vous pousse à la surchauffe mentale, parlons-en directement ensemble ! Par ailleurs, si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.

3 leçons vitales de Sun Tzu pour appliquer l’art de la guerre en business

3 leçons vitales de Sun Tzu pour appliquer l’art de la guerre en business

Connaissez-vous L’Art de la Guerre de Sun Tzu ? Rédigé au cours de l’antiquité chinoise, ce traité de stratégie militaire analyse les différentes dimensions de la guerre et dépeint les éléments clés de la victoire. Quand on sait à quel point le business est une discipline de combattant avec une adversité féroce, il est naturel que ce livre soit devenu l’ouvrage de référence des entrepreneurs et des chefs d’entreprise.

Les approches stratégiques présentées par Sun Tzu pour vaincre un ennemi sont effectivement transposables pour remporter des batailles dans le monde des affaires. En tant que businessman ou businesswoman, il suffit donc de parcourir les treize chapitres pour comprendre comment gagner ses combats professionnels et dominer la concurrence de manière intelligente.

Alors, comment appliquer l’art de la guerre en business ? Découvrez les 3 leçons vitales que vous devriez ériger en précepte si vous êtes un homme ou une femme d’affaires prêt à vous lancer corps et âme dans vos projets !

Leçon n1 : l’art de la guerre en business, c’est d’abord choisir ses combats avec soin et décider de tout donner ou ne rien faire !

l’art de la guerre en business, c’est d’abord choisir ses combats avec soin et décider de tout donner ou ne rien faire !

« Celui qui sait quand il peut combattre et quand il ne peut pas, celui-là sera victorieux. »

Sun Tzu

Que signifie cette première leçon de Sun Tzu ?

Selon Sun Tzu, l’un des éléments clés de la victoire serait de savoir quand on est en mesure de combattre… et quand on ne peut pas. L’application de cette théorie de l’art de la guerre en business est simple à comprendre. Si l’on entreprend sans armes, sans stratégie et sans réels atouts dans un domaine où la concurrence est avancée, préparée et vigilante, la probabilité de s’imposer est minime, voire nulle. De même lorsque l’on se lance un défi. Si la barre est trop haute et si les conséquences d’un échec sont dommageables, le combat ne vaut pas la peine d’être engagé.

En résumé, cette première leçon de Sun Tzu signifie qu’il est nécessaire de choisir intelligemment ses batailles pour mettre le paquet là où les chances de succès sont élevées… et à contrario s’abstenir quand le risque d’une déconfiture préjudiciable est probable. Évidemment, cela est valable à la guerre comme dans le monde des affaires !

Comment sélectionner ses combats en business et décider de s’engager ou non ?

À la guerre comme en business, le degré d’investissement influence la victoire. Ainsi, soit l’on donne tout ce que l’on a, soit l’on ne fait rien. Pour choisir vos combats de manière réfléchie, commencez donc par détecter des opportunités stratégiques, c’est-à-dire des marchés ou des segments de maché mal défendus ou pas exploités. Parmi les possibilités recensées, sélectionnez celles qui sont à votre portée et écartez les autres.

Comment les distinguer ? Partez du principe que pour exister sur un marché, tout est une histoire de forces et de faiblesses. En ce sens, si vous possédez suffisamment de points forts pour triompher dans un domaine, c’est une occasion à saisir. Mais avant de vous lancer, il reste une étape : clarifier l’objectif exact et ficeler un plan d’action pour réussir à l’atteindre.

Si l’approche tient la route, si vous disposez des armes pour prendre des parts de marché, si vous êtes réellement motivé et si le retour sur investissement est avantageux, engagez-vous à 200 % dans votre projet et ne rechignez pas à la tâche. Si ce n’est pas le cas, laissez tomber. Cherchez plutôt une autre opportunité dans laquelle investir vos efforts et vos ressources. À ce propos, n’hésitez pas à réévaluer des pistes que vous aviez mises de côté. Parfois, un combat entrepreneurial qui ne semblait pas opportun à l’instant T peut devenir pertinent à exploiter si les circonstances et le contexte ont changé.

Leçon n2 : à la guerre comme en affaires, aller vite est une question de vie ou de mort !

« La vitesse est l’essence de la guerre. Profitez de l’impréparation de l’ennemi ; empruntez des itinéraires inattendus et frappez-le là où il n’a pris aucune précaution. »

Sun Tzu

Que signifie cette deuxième leçon de Sun Tzu ?

Selon Sun Tzu, la vitesse est fondamentale quand on veut remporter des batailles. Si l’on applique cette théorie de l’art de la guerre en business, l’idée est donc d’aller plus vite que la concurrence. Pas trop vite (pour ne pas foncer droit dans le mur), mais suffisamment pour prendre des parts de marché ou carrément « ouvrir » un nouveau marché. Rappelez-vous que dans le business, l’innovation est une arme redoutable qui oblige à accepter temporairement l’imperfection : passez à l’acte avant que tout ne soit parfait, au risque de ne jamais vous lancer ou pire, au risque de vous lancer trop tard. Dans le business, le primo arrivant sur un marché dispose d’une sorte de « rente de situation » qui peut durer très longtemps.

Ainsi, dès que l’occasion de combler un manque se présente, saisissez-la rapidement si elle vaut le coup et si vous êtes en mesure de surmonter les obstacles identifiés. Après avoir choisi un combat dans lequel investir votre énergie et vos ressources, attaquez ensuite dans un délai court. Outre la vitesse, les maîtres mots de la victoire seront :

  • la réactivité ;
  • la flexibilité ;
  • l’agilité ;
  • l’adaptation au changement.

Et une fois lancé dans l’action, allez-y vraiment !! Car si vous tergiversez et donnez le temps à la concurrence de réagir, vous êtes foutu ! C’est une question de vie ou de mort. Il n’y aura pas de seconde chance.

En résumé, cette deuxième leçon de Sun Tzu signifie qu’il faut se préparer à frapper rapidement le marché quand une opportunité apparaît. Évidemment, sans confondre vitesse et précipitation. Si l’effet de surprise est bien amené, il permet de prendre le dessus dans le combat. Dans un environnement compétitif, être en avance sur les autres donne alors un avantage stratégique crucial pour réussir et prospérer : celui de pouvoir écrire et dicter les règles du jeu !

Leçon n3 : dans une guerre ou un combat entrepreneurial, la victoire par excellence s’obtient sans même devoir se battre !

dans une guerre ou un combat entrepreneurial, la victoire par excellence s’obtient sans même devoir se battre !

dans une guerre ou un combat entrepreneurial, la victoire par excellence s’obtient sans même devoir se battre !

« L’excellence suprême consiste à briser la résistance de l’ennemi sans même avoir à se battre. »

Sun Tzu

Que signifie cette troisième leçon de Sun Tzu ?

Selon Sun Tzu, gagner par excellence contre un adversaire consiste à triompher sans devoir se battre. Si l’on transpose cette leçon au monde des affaires et de l’entrepreneuriat, le summum de l’art de la guerre en business serait de pouvoir dominer l’ensemble des concurrents présents sur le marché sans avoir à les affronter directement. Bel objectif, n’est-ce pas?

L’idée est d’atteindre une position suffisamment forte pour dissuader les autres de s’engager en frontal, sous peine de se casser les dents. Derrière, il est alors possible de s’asseoir à la table des discussions pour développer des partenariats stratégiques ou négocier des accords bénéfiques, au lieu de subir des pertes inutiles.

En résumé, cette troisième leçon de Sun Tzu signifie que si l’on veut briser la résistance de l’opposition sans que le combat soit engagé, il faut faire en sorte de se retrouver dans une situation où l’on n’a pas besoin d’attaquer pour gagner… car l’ennemi est coincé et n’a aucun intérêt à passer à l’offensive, sous peine de se faire des dégâts à lui-même. Bref, échec et mat ! La suite est une histoire de diplomatie.

Comment devenir intouchable dans un domaine pour dominer la concurrence sans se battre ?

Dans le monde des affaires ou de l’entrepreneuriat, cette stratégie peut s’appliquer par l’idée de « faire très bien ce que l’on sait très bien faire ». Pour cela il faut :

  • capitaliser sur son potentiel ;
  • maintenir son niveau de qualité ;
  • continuer à développer son expertise ;
  • travailler sa solidité, son endurance, sa souplesse et son adaptabilité ;
  • être innovant.

Si vous agissez ainsi, votre image perçue et l’accumulation de vos bons résultats cimenteront votre crédibilité et votre aura. Vous serez une évidence et resterez la référence dans votre domaine. Grâce à cela, la plupart des gens viendront naturellement taper à votre porte. Vous n’aurez donc plus besoin de vous battre contre les autres pour gagner, car vos pions seront placés de telle manière que vos adversaires ne puissent plus bouger sous peine d’y laisser des plumes.

En effet, comme ces derniers seront impuissants, ils ne prendront pas le risque de s’attaquer à vos positions frontalement. Pour faire simple, vous deviendrez intouchable par dissuasion. Du fait de votre position de force, vous pourrez alors entamer les discussions avec vos conditions. Par exemple, si vous avez réussi à prendre des positions très fortes sur un segment de marché spécifique, il se peut qu’un jour,  une entreprise beaucoup plus grande que vous  vous propose de vous racheter ou de vous recruter plutôt que de lancer une offre concurrente.  En procédant ainsi, cette entreprise choisira la négociation plutôt que la guerre, car elle sait qu’elle y perdrait beaucoup de temps et d’argent pour un résultat incertain.

 

L’art de la guerre en business : le mot de la fin

Si Sun Tzu est une référence pour tous les pratiquants d’arts martiaux et stratèges en général, c’est que ces concepts sont d’une immense richesse et d’une grande profondeur même après 2500 ans. Son adaptation au monde du business est encore à découvrir et est très prometteuse car le business est un sport de combat.

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Fighting spirit : apprenez à développer votre esprit de combativité !

Fighting spirit : apprenez à développer votre esprit de combativité !

Vous manquez de détermination pour concrétiser vos projets lorsque les premiers obstacles apparaissent ? Vous devenez vite défaitiste quand les choses se corsent ? Si vous en avez marre d’abandonner à la moindre difficulté et de ne jamais parvenir à vous transcender pour réaliser vos rêves ou remplir vos objectifs, il est temps de développer votre fighting spirit. En effet, la vie ne sera pas toujours clémente et vous offrira peu d’autoroutes vers le succès. C’est même le contraire ! Que ce soit au travail, à la maison, au sport ou ailleurs, vous ferez souvent face à des épreuves ardues. Vous devrez donc lutter pour traverser ces dernières.

Ainsi, comme le chemin vers la réussite est rarement un long fleuve tranquille, avoir un esprit de combativité s’avère crucial pour se sortir de situations compliquées et triompher quand les chances sont infimes. Vous ne vous sentez pas encore capable d’adopter cette attitude de guerrier ? La bonne nouvelle, c’est que vous avez ce super-pouvoir au fond de vous. Il faut juste apprendre à le libérer et à le développer pour vous en servir à bon escient dans vos activités professionnelles, personnelles ou sportives. Comment renforcer son fighting spirit ? Décryptage.

Qu’est-ce que le fighting spirit ?

Qu’est-ce que le fighting spirit ?

Le fighting spirit est un état d’esprit de combattant qui pousse à se transcender pour exceller dans un domaine, triompher dans une bataille, vaincre un adversaire ou surmonter de grandes difficultés. Mélange de détermination, d’engagement, de persévérance, de ténacité, de résilience, d’aplomb, de courage et de sacrifice, cette énergie de survie forme davantage une attitude de gagnant qu’un esprit de compétition. Il n’y a donc aucune volonté d’agressivité. On retrouve d’ailleurs quelques similitudes avec le bushido, le code moral des samouraïs, dont le nom japonais se traduit par « la voie du guerrier ».

De manière plus concrète, le fighting spirit se matérialise par le petit effort supplémentaire que l’on décide de réaliser pour se propulser à un niveau supérieur. C’est par exemple :

  • la série d’abdos que l’on va faire en plus à l’entraînement ;
  • l’accélération dans la dernière ligne droite alors que l’on est au bout de ses forces,
  • l’appel de prospection que l’on va passer en plus après une longue journée de démarchage ;
  • la candidature que l’on va envoyer alors que les 20 précédentes n’ont abouti à rien ;

Vous l’aurez donc compris : que ce soit au travail, en sport ou dans n’importe quelle sphère de la vie quotidienne, ceux qui possèdent cette capacité de gladiateur ne se laissent pas décourager par l’adversité, ne lâchent rien, ne s’avouent jamais vaincus et vont de l’avant quoiqu’il arrive pour remplir leurs objectifs, aussi ambitieux soient-ils. Au lieu de se lamenter face aux échecs et aux difficultés, ils agissent, réagissent, sortent de leur zone de confort et prennent des risques pour réussir. Bref, ils ont la niaque !

D’ailleurs, plus les défis sont grands, plus ils choisissent d’en faire un peu plus pour transformer les obstacles en opportunités. Même quand l’espoir est infime, ces individus continuent donc à se battre, à s’accrocher et à se relever pour réaliser des miracles (qui n’en sont finalement pas). Grâce à cet esprit de combativité, ils prennent conscience de leur potentiel pour faire taire leurs croyances limitantes et surtout croire en eux. Ils parviennent alors à surpasser leurs doutes et à dépasser leurs limites pour :

  • briser leur plafond de verre ;
  • déjouer les pronostics ;
  • réaliser de grandes prouesses.

L’esprit de combativité, c’est inné et uniquement dans la tête ? Pas vraiment !

Deux énormes clichés existent à propos du fighting spirit. Le premier, c’est que l’esprit de combativité serait un trait de caractère inné et exclusif à certaines personnes. Par exemple, ce tempérament de guerrier est systématiquement associé aux Irlandais dans le monde du sport. Notamment aux rugbymans qui obtiennent de superbes victoires collectives en luttant ensemble jusqu’au bout même si le match est mal engagé, les difficultés sont grandes, les chances sont minimes ou les événements extérieurs ne sont pas favorables. C’est certes vrai, mais être animé par le fighting spirit n’est pas réservé aux natifs du pays celte ou à d’autres individus spécifiques. N’importe qui peut acquérir ce super-pouvoir et le développer pour exploiter son potentiel !

La seconde affirmation totalement fausse concernant le fighting spirit, c’est que ça se passe uniquement dans la tête. Si vous pensez qu’il suffit d’avoir un mental d’acier pour posséder cette faculté, détrompez-vous ! Bien plus qu’un état d’esprit de combattant, le fighting spirit est une énergie brute qui nous maintient au cœur de l’action et nous empêche de renoncer quand l’on perd un peu l’inspiration, le plaisir, l’intuition, la passion, le feeling, la technique, la force, etc. Comme la plupart des énergies humaines, le fighting spirit repose donc sur trois batteries : le physique, le mental et les émotions. Il est ainsi aussi bien activable par le corps et les émotions que par le cerveau. De ce fait, si l’on pêche mentalement, on peut compenser avec de bonnes aptitudes physiques ou une bonne capacité à gérer ses émotions pour continuer à se battre et provoquer la réussite.

Comment renforcer son fighting spirit au quotidien ?

Maintenant que nous avons clarifié ce qu’est le fighting spirit et mis en lumière le fait qu’il peut se travailler quand on a du mal à l’exprimer, il est temps d’apprendre à muscler cette attitude de guerrier. Voici les 4 préceptes à suivre pour renforcer son esprit de combativité.

Se lancer des défis pour repousser ses limites

Développer son fighting spirit, c’est d’abord une affaire de conditionnement. Pour renforcer son esprit de guerrier, il faut donc le travailler au quotidien dans chaque sphère de son existence. Sur le plan professionnel, c’est d’autant plus vrai quand on a compris que le business est un sport de combat. Ainsi, que ce soit au boulot, au sport ou dans n’importe quelle activité, lancez-vous régulièrement des défis ! Relever des challenges et en faire toujours un peu plus que prévu vous aidera à réaliser que votre potentiel est plus grand que ce que vous pouvez imaginer.

Davantage conscient de l’étendue de vos capacités grâce à l’accumulation de succès (même petits), vous vous sentirez un peu comme un super-héros. Vous prendrez confiance en vous et deviendrez galvanisé pour triompher. Toutes les conditions seront alors réunies pour vous permettre de vous battre jusqu’au bout et de repousser vos limites malgré les obstacles sur votre chemin. Bref, le développement du fighting spirit repose sur la volonté d’essayer. La tentative est plus importante que le résultat. Par exemple, quel que soit le verdict final, un avocat se forgera plus facilement un état d’esprit de gagnant en acceptant de défendre un client :

  • dans un dossier complexe ;
  • lors d’un procès médiatique ;
  • si la partie adverse est représentée par l’un de ses meilleurs confrères ;

Sortir de sa zone de confort pour apprendre à dompter son stress

Sortir de sa zone de confort pour apprendre à dompter son stress

Your comfot zone

Le stress est l’un des principaux moteurs de la combativité. Si vous voulez renforcer votre fighting spirit, il faudra donc apprendre à surmonter la pression. Pour cela, le meilleur entraînement sera de sortir de votre zone de confort. En effet, quand l’on fait face à l’inconnu ou à un moment délicat, le corps et l’esprit se mettent en alerte pour se préparer à gérer la situation. Le trac peut alors conduire à trois réactions instinctives :

  • la fuite ;
  • l’inhibition ;
  • l’attaque.

Chez les personnes habituées à se lancer des défis, le niveau de courage a été renforcé. L’adrénaline agit sur eux comme un coup de fouet extrêmement stimulant pour avancer. Ces individus sont donc prêts à se battre. De ce fait, si vous prenez l’habitude de vous challenger, vous parviendrez plus facilement à dompter votre stress pour choisir l’option de la lutte… et muscler petit à petit votre fighting spirit.

Clarifier sa cible pour booster son engagement

Avant de pouvoir, il faut vouloir ! Quand on n’est pas motivé par ce que l’on fait, il est très compliqué de libérer son fighting spirit, car la flamme du winner est totalement éteinte. Même si l’on a appris à repousser ses limites et à dompter son stress, il reste difficile de donner tout ce que l’on a dans le ventre pour atteindre le succès. Par conséquent, si vous souhaitez réveiller le combattant qui sommeille en vous, faites en sorte de toujours viser des objectifs engageants sur les plans physique, mental et émotionnel. Qu’attendez-vous réellement ? Que cherchez-vous à éviter ? Pourquoi est-ce si important ? Les réponses à ces questions doivent vous donner la rage de vaincre !

Dans cette optique, les deux éléments clés seront le sens et la clarté. En effet, en ayant un but ou une vocation qui vous parle et que vous pouvez parfaitement visualiser, vous aurez l’impression d’être en mission. Comme vous avez déjà musclé votre détermination en vous lançant des défis, en sortant de votre zone de confort et en vous habituant au « toujours un peu plus », le fighting spirit sera soutenu. Vous pourrez donc vous recentrer et vous concentrer sur l’essentiel pour obtenir le résultat que vous espérez. Dans le cas contraire, vous manquerez de ténacité et le poids des efforts finira par l’emporter pour vous pousser à l’abandon. Au lieu de libérer votre esprit de combativité, vous adopterez alors une attitude de défaitiste.

Trouver un appui externe pour soutenir son fighting spirit

Le fighting spirit est puissant pour renverser des montagnes, mais il puise énormément dans les batteries physique, mentale et émotionnelle. Si l’on veut le solidifier et le conserver durablement, il est donc nécessaire de trouver un appui externe. Lorsque l’on travaille en équipe, les coéquipiers jouent ce rôle de soutien. Les membres du groupe se portent les uns les autres pour faire face à l’adversité. En agissant ainsi, ils se galvanisent entre eux et comprennent très vite que les réalisations collectives peuvent devenir incroyables. À titre d’illustration, l’histoire du sport regorge d’exemples où une équipe supposée moins forte a fait mentir les pronostics grâce à un esprit de combativité boosté par une énorme solidarité entre les joueurs.

Si vous êtes seul face à vos objectifs professionnels, sportifs ou personnels, la meilleure option pour trouver un appui est de faire appel à une personne extérieure comme un coach ou un entraîneur. Pour soutenir votre fighting spirit et vous rendre combatif à long terme, ce spécialiste vous aidera à :

  • apprivoiser l’adversité ;
  • gérer la confrontation au risque ;
  • contrôler vos pensées et vos émotions ;
  • faire sauter vos croyances limitantes ;
  • utiliser votre énergie de la bonne manière (notamment dans les moments clés) ;
  • prendre la pleine mesure de vos exploits, du chemin parcouru et de votre potentiel.

Fighting spirit : le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Si vous souhaitez vous faire accompagner pour développer votre fighting spirit et pouvoir l’exprimer au quotidien dans vos activités professionnelles, personnelles et sportives, Moortgat Énergie est à votre service. Alors, contactez-nous pour en discuter ! Par ailleurs, si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre pote

5 rounds pour prouver que le business est un sport de combat !

5 rounds pour prouver que le business est un sport de combat !

Teddy Riner ferait-il un bon businessman ? Y a-t-il l’étoffe d’une grande entrepreneuse chez Estelle Mossely ? Sans connaître personnellement ces deux champions, c’est plutôt difficile à dire. En revanche, avec des titres mondiaux et olympiques à leurs palmarès, il ne fait aucun doute que le judoka et la boxeuse ont des compétences de très haut niveau en matière de combat. Ça tombe bien, le monde des affaires ressemble énormément à ce qu’il se passe sur un ring ou un tatami. Vous ne voyez pas les similarités ? Ces 5 rounds vous prouveront que le business est un sport de combat !

Round 1. Comme les combattants, les entrepreneurs ont besoin d’objectifs engageants

Comme les sports de combat, le business est énergivore sur les plans physique, mental et émotionnel. Ne pas savoir ce que l’on vise réellement est donc dangereux. En avançant dans le brouillard, on s’éparpille et on s’épuise. À moins d’un exploit ou d’un coup de chance, on se dirige alors directement vers la défaite.

Pour éviter cela, les combattants choisissent minutieusement leurs objectifs. Ils ciblent ceux qui vont booster leur engagement au maximum. Par exemple :

  • gagner une ceinture ;
  • remporter une médaille olympique ;
  • vaincre un adversaire en particulier ;
  • accéder à un meilleur classement ;
  • battre un record ;
  • obtenir un certain ratio de victoire sur l’année ;
  • améliorer certaines compétences techniques ou comportementales

En business, c’est la même chose ! Avant de partir à l’assaut, il faut définir avec précision ce que l’on cherche à atteindre pour ensuite sélectionner les bons objectifs. En faisant cela, un businessman ou une businesswoman aura alors plus de facilité à concentrer son énergie pour arriver à ses fins lors de ses prochains combats en affaires.

Round 2. Combat ou business, une préparation et une discipline similaires

Combat ou business, une préparation et une discipline similaires

Combat ou business, une préparation et une discipline similaires

S’il veut gagner, un combattant doit se préparer techniquement, tactiquement, physiquement, mentalement et émotionnellement avant de monter sur le ring, fouler le tatami ou entrer dans la cage. Pour s’engager dans de telles circonstances, il doit également soigner tout ce qui va le mettre dans des conditions optimales de performance (sommeil, alimentation, routines, etc.). Cet entraînement complet et cette discipline lui apporteront alors un équilibre entre force, souplesse, endurance, tonicité et agilité pour battre ses adversaires.

Sur ce point, le business est un sport de combat à tous les niveaux. La concurrence est féroce. Avant de se lancer dans quoi que ce soit, un entrepreneur doit donc s’armer s’il veut remplir ses objectifs. Ainsi, il a tout intérêt à :

  • analyser son environnement, ses forces, ses faiblesses, ses concurrents, etc. pour comprendre où il met les pieds ;
  • élaborer une stratégie claire et solide pour atteindre le succès ;
  • développer les compétences nécessaires pour réussir dans son domaine ;
  • trouver des routines et une discipline qui lui permettent d’augmenter son niveau de performance ;
  • s’entraîner à maîtriser ses batteries d’énergie physique, mentale et émotionnelle pour rester au top aussi bien dans sa tête que dans son corps.

Lors des rendez-vous d’affaires, on voit d’ailleurs tout de suite ceux qui ont bossé en amont pour triompher. Ils connaissent par cœur leurs dossiers ainsi leur esprit est clairement orienté vers le besoin client, ils savent rebondir, ils transmettent la bonne énergie, ils ont une posture convaincante, ils semblent avoir confiance en eux, etc. Bref, ils sont prêts à combattre et font le même effet que Mohamed Ali qui « vole comme le papillon, pique comme l’abeille » ! Rien ne garantit totalement le succès, mais tout est en place le jour J pour le provoquer et l’accueillir.

Round 3. En matière d’endurance et d’efficience, le business est un sport de combat

Dans les sports de combat, chaque seconde compte. On ne peut pas tergiverser. Et  même si le temps est compté, il peut sembler long tant la dépense d’énergie est énorme. Il faut donc être le plus efficient possible. Imaginez-vous par exemple à devoir affronter David Douillet en judo pendant 5 minutes. Comme il est peu probable que vous le mettiez par terre en 10 secondes, votre meilleure option est d’optimiser votre énergie pour tenir la distance en attendant le bon moment pour prendre votre chance. Votre capacité à rester endurant et à gérer votre temps sera donc la principale clé de votre (éventuelle) victoire.

En business, le principe est identique  ! Si vous voulez connaître le succès à long terme, il faut maîtriser votre énergie dans le temps pour être le plus efficient possible. Vous serez alors en mesure de vous battre durablement et de contrôler le tempo pour défendre, attaquer, riposter, surprendre, etc. au moment opportun. Bref, dans le monde des affaires, l’endurance est cruciale pour :

  • agir au moment le plus opportun ;
  • travailler de manière productive sur une longue période ;
  • rester efficace sans s’épuiser inutilement ;
  • et donc engranger les petites victoires successives qui feront les grandes victoires plus tard !

 

Round 4. La concentration, une faculté de combattant et de businessman

En sport de combat, chaque action doit être un risque calculé. Que l’on cherche à esquiver ou à mettre des coups bien placés, il est primordial de savoir lire son adversaire, d’anticiper les mouvements de l’autre et de réagir rapidement. Pour faire les bons choix, s’adapter à la situation et changer de tactique si besoin, il faut alors posséder un niveau de concentration élevé et savoir se mettre dans cet état optimal sur commande. Il suffit en effet d’un moment d’inattention ou d’impulsivité pour tout perdre. À l’inverse, on peut mettre dans le mille si l’on est focalisé sur l’instant présent.

Dans le monde professionnel, on retrouve les mêmes ingrédients :

  • un environnement qui change ;
  • une concurrence qui évolue ;
  • des innovations qui transforment ;

Face à ce constat, il est clair que le business est un sport de combat. La capacité à rester focus sur notre marché tout en surveillant  ce qu’il se passe autour de soi est effectivement essentielle pour prendre des décisions éclairées, adapter sa stratégie et gagner en compétitivité. Elle maximise les chances de succès, tout en réduisant les risques d’échecs !

Round 5. La résilience, le super-pouvoir des combattants partagé par les hommes et femmes d’affaires

La résilience, le super-pouvoir des combattants partagé par les hommes et femmes d’affaires

La résilience, le super-pouvoir des combattants partagé par les hommes et femmes d’affaires

Dans les sports de combat, les coups, les blessures et les défaites font partie de la carrière des athlètes. Durant un affrontement, il faut encaisser les attaques, se relever après être tombé et rebondir pour retourner la situation. Suite à un revers, il faut faire le dos rond pour digérer, se remobiliser après avoir intégré l’échec et continuer à se battre pour se relancer. Eh oui, tout ce qui ne tue pas rend plus fort ! Même mis K.O., on finit par se remettre en selle avec la rage de vaincre. Cette capacité à renaître de ses cendres pour repartir au combat porte un nom : la résilience. Et c’est probablement le plus grand super-pouvoir des pratiquants de boxe, de MMA, d’arts martiaux, de lutte ou de sumo !

Dans le monde des affaires, on retrouve la nécessité de posséder cette faculté de gladiateur. C’est une nouvelle preuve que le business est un sport de combat. Les entrepreneurs et toutes les personnes qui gèrent une activité doivent notamment se montrer résilients face aux échecs, aux difficultés, aux crises et aux moments de tension. Ainsi, après avoir subi la tempête, ils apprennent de leurs erreurs et continuent à avancer… avec plus de combativité, de confiance, de courage, d’audace et de dépassement de soi. Dotés d’un caractère de battant renforcé et d’une meilleure capacité de self-défense, ils sont alors encore plus armés pour réussir à affronter les combats à venir sur le plan professionnel.

Le business est un sport de combat : le mot de la fin

Vous connaissez la dernière similarité entre le business et les sports de combat ? Les coachs ! Alors, si vous désirez performer dans le monde des affaires autant que Clarisse Agbégnénou ou Tony Yoka dans leurs disciplines respectives, prenez un entraîneur ! Chez Moortgat Énergie, nous vous accompagnerons via des outils de coaching sportif d’élite. Parlons-en ensemble !

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