Stresslaxing : c’est paradoxal, mais la relaxation peut décupler le stress !

Stresslaxing : c’est paradoxal, mais la relaxation peut décupler le stress !

Connaissez-vous l’histoire du Dr Bruce Banner ? Lorsqu’il est en colère ou subit un stress intense, il se transforme en une énorme créature verte plus énervée et plus tendue qu’avant : l’incroyable Hulk ! Maintenant que vous voyez la bête, imaginez-vous un instant que plus Bruce Banner essaierait de se calmer, plus il deviendrait anxieux et plus il se changerait en un Hulk destructeur. Eh bien, ce phénomène existe vraiment. Son nom : le stresslaxing !

Concrètement, ce n’est pas juste l’impossibilité de se relaxer. C’est carrément le fait que toute tentative de décompression augmente la dose de stress. Le serpent qui se mord la queue ! On se détend pour se calmer, mais c’est la relaxation elle-même qui renforce l’anxiété. Bref, le remède devient le poison. Vous êtes familier avec ce cercle vicieux et aimeriez en savoir plus pour en sortir ? Cet article vous aidera à éviter le stresslaxing !

Qu’est-ce que le stresslaxing ?

Néologisme issu de la fusion entre les mots « stress » et « relaxing », le stresslaxing est un phénomène paradoxal qui se produit lorsque l’effort fourni pour se détendre provoque finalement une hausse du niveau de stress. Bien que surprenante, cette situation n’est pas rare. On estime que 30 à 50 % des personnes sont sujettes à ces crises de surstress. Les symptômes ? Des pensées négatives, un rythme cardiaque plus rapide ou encore une transpiration excessive.

Mais alors, pourquoi une tentative de relaxation censée être bénéfique pour se calmer et se décontracter finit-elle par devenir source de tension et de palpitation supplémentaire ? En fait, le stresslaxing est un cercle vicieux au cheminement suivant :

  1. une situation (personnelle, professionnelle, sportive, etc.) déclenche un pic de stress ;
  2. on cherche à se détendre pour réduire son état d’inquiétude ou de tension mentale ;
  3. on essaie diverses « techniques miracles » en pensant que l’on va réussir à se calmer rapidement ;
  4. la relaxation prend du temps ou ne se déroule pas comme prévu ;
  5. les émotions négatives se manifestent davantage : on est préoccupé par la situation, on culpabilise de ne pas arriver à décompresser, on s’agace, on panique, on se frustre ;
  6. on bout intérieurement et l’on se met une pression encore plus forte pour parvenir à se détendre ;
  7. on se retrouve à lutter pour rester calme au lieu de se décontracter ;
  8. on aggrave son état de stress.

Bref, le stresslaxing atteint son paroxysme quand on ajoute une seconde couche de stress au stress initial, car l’on est incapable de se relâcher pour faire baisser son anxiété.

Quels facteurs alimentent le phénomène de stresslaxing ?

Votre état de stress augmente bizarrement lorsque vous essayez de vous détendre ? Outre les troubles de l’attention et de la concentration qui relèvent parfois plutôt du domaine médical, de nombreuses raisons peuvent expliquer le fait que vous vous retrouviez dans cette situation de surstress. Pour vous donner des pistes, voici 3 éléments qui alimentent souvent le stresslaxing.

1. Le déni de stress

Pour essayer de rester en bonne santé mentale, il se peut que vous sous-évaluiez (inconsciemment ou pas) votre niveau d’anxiété et de nervosité. C’est ce que l’on appelle le déni de stress ! Le hic, c’est que votre corps et votre esprit ne sont pas dupes. Ils savent très bien que vous n’êtes pas relax.

Le déni de stress

Tant que la situation sera perturbante et angoissante, ils continueront donc à vous envoyer des signaux de stress de plus en plus difficile à ignorer. Ainsi, si vous êtes excessivement stressé au départ, mais sous-estimez l’intensité du problème, vous aurez toujours du mal à vous détendre quoi que vous fassiez. Cela peut alors expliquer que vous soyez fortement sujet au stresslaxing.

2. La pression sociale et les injonctions au bien-être

Le regard des autres est l’une des causes du stresslaxing. Même si l’on est paniqué au fond de soi, la pression sociale pousse effectivement à se montrer fort en apparence. Bien que nerveux et anxieux, beaucoup d’individus font alors comme s’ils étaient imperméables au stress et insubmersibles face aux émotions négatives. Attention, ces individus ne sont pas dans le déni. Ils subissent une telle injonction au bien-être qu’ils feignent volontairement une certaine décontraction quand ils sont tendus ou angoissés.

Si vous êtes dans ce cas et avez du mal à vous relaxer lorsque vous tentez de calmer votre stress, il est donc logique que vous culpabilisiez de ne pas arriver à vous décontracter. D’une part, ce problème alimente la frustration et l’agacement. D’autre part, vous pourriez craindre que les gens vous jugent négativement si vous vous détendez trop longtemps. La combinaison de ces deux éléments augmente alors le risque d’être touché par une crise de stresslaxing.

3. Une trop haute exigence envers soi-même

Difficile de se détendre quand on est perfectionniste ou trop exigeant envers soi-même ! Pour ce profil de personnes, le vide est souvent synonyme d’angoisse. En ce sens, si vous passez votre vie à ne jamais lâcher-prise, il sera compliqué de déstresser par la relaxation. Vous risquez plutôt de percevoir les tentatives de décontraction comme des pertes de temps. Au final, cela vous agacera fortement et contribuera à alimenter votre stresslaxing !

De plus, si vous êtes excessivement pointilleux et incapable de mettre votre cerveau au repos, vous aurez du mal à vous arrêter de penser. Il se peut même que vous analysiez toutes les techniques de relaxation pour trouver la formule magique. Bref, vous vous rajouterez une couche de pression inutile. Celle-ci va alors vous empêcher de pouvoir vous détendre… mais surtout vous plonger dans un état de stress de plus en plus fort.

Comment éviter les crises de stresslaxing ?

Maintenant que vous savez ce qui peut alimenter le stresslaxing, voyons comment il est possible de régler le problème des crises de surstress qui surviennent lors des moments de détente.

Reconnaître son stress et accepter les symptômes : un bon début pour pouvoir se détendre

Nous avons vu que le déni de stress et la feinte de bien-être dû à une certaine pression sociale sont des facteurs pouvant conduire au stresslaxing. En ce sens, si vous ne voulez pas vous infliger une dose de surstress quand vous tentez de vous détendre, vous devriez commencer par :

  • écouter les signaux envoyés par votre corps et votre esprit ;
  • reconnaître que vous êtes en état d’anxiété ;
  • accepter vos sentiments d’angoisse, de nervosité, de tension, de panique, etc.

Oui, même si la situation est oppressante et peu agréable, accueillir les émotions négatives qui vous traversent est la première marche à franchir pour éviter de vous rajouter une couche de stress supplémentaire lorsque vous essayez de décompresser. Bien sûr, ça ne vous rendra pas zen en deux minutes, mais c’est un bon début. Grâce à cela, vous allez valider le fait que vous avez vraiment besoin de ralentir et de respirer pour vous calmer. Vous pourrez alors davantage déculpabiliser de prendre votre temps pour arriver à vous relâcher.

Reconnaître son stress et accepter les symptômes : un bon début pour pouvoir se détendre

Comprendre la source de son stress : l’étape indispensable pour faire face à son anxiété

On est d’accord : reconnaître que l’on est stressé n’est pas suffisant pour éviter le stresslaxing lors d’une session de relaxation. L’étape indispensable pour recueillir les fruits des moments de détente est de cerner la source réelle du problème. Ainsi, essayez de déterminer ce qui vous a plongé dans un état de stress et inhibe toute tentative de relâchement :

  • Pourquoi votre corps et votre esprit vous alertent-ils que quelque chose doit être résolu ?
  • Qu’est-ce qui se cache derrière vos pensées négatives, votre fréquence cardiaque qui s’accélère ou encore les gouttes de sueur qui dégoulinent d’un coup ?
  • Pourquoi n’arrivez-vous pas à temporiser votre respiration, à parler moins vite, à mettre votre cerveau au repos ou à agir plus tranquillement ?

En trouvant la réponse à ces questions, vous pourrez comprendre ce dont vous avez besoin pour vous calmer et appliquer une solution adéquate pour sortir de votre état de stress. Soyez-en sûr, ce sera plus efficace que de suivre un tas de « conseils miracles de relaxation » qui ne sont pas adaptés à votre situation, qui vous agaceront par leur inefficacité (d’autant plus si vous êtes ultra exigeant envers vous-même et vous mettez une pression sur le fait de vous relaxer) et qui vous pousseront au stresslaxing au lieu de vous apaiser.

Appliquer la bonne méthode antistress : la clé pour échapper au stresslaxing

Comme les crises de stress ne se ressemblent pas toutes, la réponse pour faire baisser l’anxiété et relâcher la pression est souvent différente selon les situations. C’est notamment pour cela que si l’on utilise une méthode de relaxation inadaptée, cette dernière se montrera inefficace, créera davantage de frustration et conduira au stresslaxing. Par exemple, si votre stress est dû à un planning surchargé, ce n’est pas des exercices de yoga ou un bain chaud qui vous rendront moins anxieux. Ici, le problème est le surmenage. Pour être plus détendu, les solutions pérennes seront donc plutôt d’assouplir votre agenda ou de demander de l’aide.

Ce qu’il faut aussi prendre en compte, c’est qu’une méthode antistress valable pour un individu ne fonctionnera peut-être pas pour une personne avec des spécificités différentes. Ainsi, pour échapper au stresslaxing, trouvez ce qui vous calme… vous ! Par exemple, si vous ne pouvez pas rester en place et avez besoin de bouger pour lâcher prise, une séance de sport devrait engendrer moins de surstress chez vous qu’une session de méditation.

Stresslaxing : le mot de la fin

Cet article sur le stresslaxing vous a plu ? Si vous êtes confronté à ce problème de suranxiété et souhaitez être accompagné pour réussir à vous détendre dans les moments de stress, Moortgat Énergie se tient à votre disposition. Alors, contactez-nous pour en discuter ! Enfin, si vous désirez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.

Comment mettre son cerveau au repos ? | 3 stratégies pour calmer ses neurones

Comment mettre son cerveau au repos ? | 3 stratégies pour calmer ses neurones

Vous cumulez les activités et êtes devenu tellement multitâches que vous n’arrivez jamais à débrancher votre cerveau ? Même pendant les week-ends ou les vacances, vous êtes envahi par un flux continu de pensées liées au travail ou aux obligations quotidiennes ? Malheureusement, il n’y a pas d’interrupteur pour désactiver vos neurones. Techniquement, on ne peut pas éteindre son cerveau. En revanche, il est possible de le hacker pour lui permettre de se calmer et de se reposer.

Apprendre à faire la transition est d’ailleurs essentiel. Nous vivons à une époque exigeante mentalement et intellectuellement. De nos jours, les stimuli externes sont omniprésents et font tout pour nous tenir éveillé. Laisser son esprit singe s’accrocher à toutes les branches, sauter de liane en liane et rebondir sur chaque idée devient donc vite fatiguant. Au bout d’un moment, il n’y a plus de bande passante et l’on atteint un état de surchauffe cérébrale. Bref, on a la tête qui explose !

Vous sentez régulièrement cette saturation et aimeriez reprendre le contrôle pour vous donner de l’air quand c’est nécessaire ? Alors, entrons dans le vif du sujet ! Comment mettre son cerveau au repos ? Voici 3 stratégies efficaces !

Stratégie 1. Habituer son cerveau à ralentir pour se régénérer

Si arrêter son cerveau est mission impossible, l’obliger à ralentir est faisable. Le problème, c’est que nos rythmes de vie l’empêchent de lâcher prise quand le moment est venu de récupérer. Eh oui, il semblerait que nous ayons toujours des choses importantes à faire ou des urgences à gérer ! La première stratégie pour mettre son cerveau au repos est donc de le programmer pour qu’il apprenne à s’octroyer naturellement des pauses régénératrices.

Nous vivons dans un monde où le rythme naturel du cerveau n’est pas respecté

Dans notre société, beaucoup d’entre nous vivent la plupart de leurs journées au rythme suivant :

  • 7 ou 8 heures (voire plus) de travail d’affilée avec une pause rapide pour manger ;
  • les trajets, les tâches domestiques, les activités extraprofessionnelles et tout ce qui concerne la vie privée avant et après le boulot ;
  • quelques heures de détente le soir… s’il reste du temps ;
  • une nuit de sommeil plus ou moins longue.

Tout cela cinq jours de suite avant un break de deux jours ! Cette série se répète ensuite pendant des mois avant quelques vacances. Bref, nous demandons toujours à notre cerveau d’être actif sur une longue période, avant de lui accorder une pause pour souffler. Le problème, c’est que ce n’est pas son rythme naturel. En l’habituant à travailler non-stop, nous le conditionnons à tenir… alors qu’il devrait normalement ralentir pour recharger les batteries après chaque effort.

Le pire, c’est que nous forçons même quand nous sentons une baisse de notre capacité de réflexion. D’ailleurs, plus la pression est intense, plus nous perdons en lucidité sur notre endurance mentale et oublions que pour un être humain, mettre son cerveau au repos est un besoin vital au même titre que boire ou manger. Attendre la soirée, le week-end ou les vacances pour couper est donc un non-sens par rapport à notre fonctionnement cérébral et la préservation de notre santé mentale.

C’est comme si l’on disait : « Allez, on se gave à fond samedi et dimanche pour faire le plein d’énergie et on tient sans rien avaler jusqu’à la fin de la semaine. » Bah non, ça ne marche pas comme ça ! Ainsi, outre mettre son cerveau au frais quand on ne travaille pas, il faut aussi lui octroyer des plages pour respirer en journée classique lorsque l’on sent une diminution de sa fluidité mentale. Sans cela, il fatigue trop. Ce sont alors des épuisements de type burn-out qui arrêtent les neurones de surchauffer et imposent un repos obligatoire.

Comment conditionner son cerveau à ralentir naturellement quand il a besoin de se régénérer ?

Pour mettre son cerveau au repos, il faut lui apprendre à ralentir de lui-même. Tout est une histoire d’entraînement et de conditionnement. Concrètement, l’idée est d’installer une mécanique avec des moments pour travailler et des instants pour se détendre. Afin d’habituer votre cerveau aux phases de repos, répétez des séquences travail/pause régulières. Vous ne connaissez pas votre capacité d’endurance cérébrale ? Pour la déterminer, chronométrez le temps :

  • que vous pouvez passer concentré sur une tâche avant de vous épuiser mentalement ;
  • qu’il vous faut pour avoir de nouveau l’esprit clair.

Comment conditionner son cerveau à ralentir naturellement quand il a besoin de se régénérer ?

Essayez aussi de détecter vos pics d’activité cérébrale dans une journée, ainsi que les signaux faibles qui indiquent un besoin de reposer votre cerveau. Identifier ces éléments vous aidera à déterminer votre chronotype, qui est la manifestation de votre rythme circadien. Pour vulgariser, cet indicateur permet de comprendre les périodes de la journée où l’on est plus lucide et efficace. Si vous voulez approfondir la question, vous trouverez des tests en ligne, dont celui-ci. En réalisant cette analyse, vous pourrez vous recaler sur votre rythme naturel cérébral et aider vos neurones à se mettre au repos quand le moment est venu.

Par ailleurs, si vous vous habituez à respecter votre horloge interne pour vous coucher et vous réveiller chaque jour à la même heure (mais aussi pour programmer des siestes), votre cerveau enregistrera vos temps d’éveil et de sommeil optimaux. Il saura donc switcher naturellement pour se relaxer. Évidemment, votre cerveau ne sera pas complètement en pause quand vous dormirez. Son activité sera toutefois moins intense. Vous récupérerez alors de l’énergie mentale.

Stratégie 2. Faire diversion pour reposer son cerveau avec une pause récréative

À moins d’être en état de mort cérébrale, l’humain est physiologiquement incapable de ne penser à rien. Quand on a les neurones qui s’agitent trop, faire le vide dans sa tête n’est donc pas la meilleure solution pour mettre son cerveau au repos. Pour s’accorder un break mental, il est préférable d’occuper son esprit avec une activité simple et récréative.

Attention, il n’y a pas de bouton off sur le cerveau !

Vos neurones fonctionnent en permanence ! Si vous restez inactif, votre cerveau cherchera un moyen de combler le manque de stimulation. Ainsi, dès qu’il s’ennuiera, il activera son mode par défaut : le vagabondage. C’est le même principe que l’écran de veille d’un ordinateur. Il n’y a plus de sollicitation directe, mais des tâches de fond continuent à s’exécuter en arrière-plan. Chez l’être humain, cela se traduit par « partir dans ses pensées ».

Le hic, c’est qu’avoir l’esprit ailleurs agit sur l’humeur et pousse à la rumination mentale. À force de se lamenter de manière répétitive, de se repasser en boucle ses problèmes ou de se remémorer de mauvais souvenirs, on se fait alors des films et on entre dans un état pessimiste. Au final, on se crée des nœuds dans la tête et on s’épuise encore plus mentalement. Bref, le cerveau et le système nerveux sont tout sauf au repos !

Comment calmer son esprit avec une activité simple, divertissante et plaisante ?

Le bouton off n’existant pas, vous devez ruser pour contrecarrer la mécanique usante du vagabondage et reposer votre cerveau. Dans cette optique, l’idée est de trouver une activité qui vous occupera sur le plan mental… sans pour autant vous sursolliciter intellectuellement. Comment canaliser votre hyperactivité cérébrale et détourner votre esprit singe, tout en vous empêchant d’avoir la tête dans les nuages ? La réponse : en proposant à votre cerveau une pause récréative, c’est-à-dire en le réorientant vers une tâche intermédiaire combinant simplicité, divertissement et plaisir.

Selon vos préférences, vous pouvez notamment faire diversion avec l’une des occupations suivantes :

  • le jeu ;
  • le sport ;
  • le jardinage ;
  • le bricolage ;
  • la peinture ;
  • la musique ;
  • la lecture ;
  • la cuisine ;
  • etc.

Mais attention ! Ne faites pas deux activités en même temps et n’entrez jamais dans une logique compétitive ! Pour atteindre le relâchement mental, vous devez nourrir votre cerveau différemment, c’est-à-dire sans lui proposer d’objectifs à enjeux. Par exemple, un sportif, un écrivain, un artiste ou encore un paysagiste professionnel devra se décaler de sa discipline principale pour que la technique fonctionne.

Stratégie 3. Bloquer ses neurones pour mettre son cerveau au repos

Si vous n’arrivez pas à programmer votre cerveau pour qu’il se repose naturellement ou à calmer son activité avec des pauses récréatives, il vous reste deux options : la décharge mentale et le blocage. La première fonctionnera sur le coup, mais elle n’empêchera pas vos neurones de réagir aux stimuli… et donc de se remettre à travailler activement. La seconde se montrera plus efficace. Elle consiste à activer le physique ou l’émotionnel pour libérer votre esprit quand vous êtes prisonnier de votre mental.

Bloquer ses neurones pour mettre son cerveau au repos

La décharge mentale n’empêche pas le cerveau de réagir aux stimuli

Quand on parle de mettre son cerveau au repos, on retrouve souvent des conseils pour se vider la tête ou se déconnecter du monde réel. On nous encourage alors à :

  • éteindre son téléphone ;
  • couper ses notifications ;
  • se mettre dans une bulle ;
  • ne pas suivre l’actualité ;
  • faire des to-do list ;
  • déléguer des tâches ;
  • etc.

Autrement dit, on nous propose de réaliser une décharge mentale. Et c’est bien ! Au départ, on se sent libéré. Par exemple, quand on a une idée, mais qu’on est sur autre chose, pas besoin de la retenir. On la note et on reviendra travailler dessus plus tard. Le problème, c’est que l’être humain est doté de cinq sens. Il peut donc difficilement éviter de percevoir son environnement et de réagir aux sollicitations externes. Cette solution est par conséquent court-termiste, car la charge mentale finit toujours par se remplir. Il reste alors une possibilité pour empêcher ses neurones de s’activer et permettre à son cerveau de se reposer : brouiller le signal aux stimuli externes.

Comment paralyser temporairement son esprit pour donner de l’air à son cerveau ?

Pour mettre son cerveau au repos, il faut limiter les tâches intellectuelles, car ce sont celles qui usent le plus les neurones. Comment s’empêcher de trop réfléchir ? En fait, ce n’est pas si difficile. Nous possédons trois batteries d’énergie : le mental, le physique et l’émotionnel. Toutes sont reliées au cerveau, mais une seule alimente notre intellect : le mental. Pour brouiller le signal avec les stimuli externes qui donnent des maux de tête et réussir à paralyser temporairement son esprit, il suffit donc de switcher et de se brancher sur une autre batterie. Bref, il faut changer de logiciel pour imposer un rythme différent au cerveau. Obligé de suivre, il deviendra plus passif.

Par exemple, qu’arrive-t-il naturellement pendant une douche, un massage, une ballade, un footing, une séance de yoga ou encore une session de ménage ? Grâce à ces activités physiques ou de bien-être, on s’ancre dans son corps, on souffle et on reste connecté à l’instant présent. Par conséquent, on utilise des zones du cerveau moins usantes. Ce dernier profite alors du répit accordé pour faire un nettoyage, trier les informations et aller à l’essentiel. C’est pour cette raison qu’une idée créative ou la réponse à une question insoluble apparaît souvent de manière claire durant ce genre d’occupation. Idem quand l’on :

  • se rend dans un lieu qui nous rappelle des moments joyeux ;
  • écoute une musique qui nous donne de bonnes vibes ;
  • regarde un film qui nous tient en haleine ;
  • supporte son équipe sportive favorite pendant un match ;
  • etc.

À ce moment-là, on ressent des sensations fortes et c’est l’émotionnel qui prend le dessus. On puise alors tellement peu dans le mental que l’on a largement le temps de se reposer la tête. Vous l’aurez donc compris : le top du top pour débrancher son cerveau et avoir ensuite les idées plus claires, c’est d’écouter de la musique en courant !

Comment mettre son cerveau au repos ? | le mot de la fin

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Comment réussir à repartir du bon pied après les vacances ?

Comment réussir à repartir du bon pied après les vacances ?

Vos vacances se sont bien passées, vous avez reposé votre corps et votre esprit, mais avez maintenant du mal à vous replonger dans le bain du travail et de la vie quotidienne ? Même si vous avez plus d’énergie que jamais, il n’y a rien d’anormal à ce que la reprise soit un peu difficile après quelques semaines de détente. En fait, bien qu’essentielle pour vous requinquer et vous permettre de revenir d’attaque, la coupure vous a légèrement déconditionné des efforts et de votre environnement habituel.

Bref, vous étiez temporairement dans une bulle et vous avez perdu vos marques. Pour atteindre votre pic de forme et être de nouveau à 100 % de vos capacités, vous devez donc passer par un processus de réacclimatation et de réadaptation dès votre retour. C’est sur cette base que vous construirez vos futurs succès. Alors, comment repartir du bon pied après les vacances ? Analyse de la situation et conseils pour bien redémarrer à la rentrée !

Le retour des vacances, c’est la réadaptation à l’effort, au rythme du quotidien et à l’environnement de travail

Quand on est dans la vie active, il est essentiel de faire des pauses pour tenir sur la durée. Prendre quelques jours de congés permet effectivement de souffler pour recharger les batteries et revenir dans de meilleures dispositions physiques, mentales et émotionnelles. Néanmoins, dès que l’on coupe pendant plusieurs semaines, un phénomène se produit : on se désadapte. Et c’est logique ! Lorsque l’on se déconnecte (réellement) du boulot et des contraintes du quotidien, on change de cadence et d’habitudes.

De ce fait, plus la coupure est longue, plus l’on s’installe dans un nouveau mode de fonctionnement et plus le déconditionnement est marqué. Au retour, on a donc un max d’énergie, mais on tâtonne à retrouver ses repères, reprendre le rythme et se réacclimater. Face à ce constat, repartir du bon pied après les vacances signifie avant tout réussir à :

  • se reconditionner à l’effort ;
  • réenclencher une bonne routine ;
  • se réadapter à son environnement.

Comment repartir du bon pied après les vacances ? | 4 conseils

À l’image d’une voiture qui n’a pas tourné depuis un bail ou d’un smartphone resté éteint trop longtemps, il y a souvent une lenteur au redémarrage lorsqu’on a coupé un temps avec le travail et les habitudes quotidiennes. Vous avez cette sensation mollassonne quand il faut vous remettre en selle… alors que vous venez pourtant de refaire le plein d’énergie ? Pas de panique ! Il existe quelques techniques pour relancer efficacement la machine après une période de congés. Voici 4 conseils à suivre pour repartir du bon pied au retour des vacances.

1. Préparer son retour au travail… avant de partir en congé

Pour reprendre le travail sur de bonnes bases, préparez soigneusement votre retour avant de partir en vacances. Pas quand vous rentrez et encore moins pendant vos congés ! En matière d’organisation, soyez alors proactif et pensez notamment à :

  • terminer les tâches en cours et boucler les dossiers essentiels ;
  • déléguer certaines responsabilités et communiquer les informations nécessaires aux collègues qui géreront en votre absence ;
  • trier vos affaires et ranger votre espace de travail pour redémarrer dans les meilleures conditions ;
  • anticiper ce que vous devrez faire en priorité à votre retour et préparer une note pour faciliter la remise en route ;
  • etc.

Préparer son retour au travail… avant de partir en congé

En revanche, évitez de laisser des choses importantes en plan et de vous dire que vous vous en occuperez quand vous reviendrez travailler. Pourquoi ? Parce que les problèmes ne disparaitront pas en votre absence. Au lieu de ça, ils vous attendront prêts à vous submerger dès la reprise. À votre retour de vacances, vous serez donc déjà au charbon et sous pression. Vous ne pourrez alors pas vous réadapter tranquillement pour repartir sur de bons rails. Le pire, c’est que vous cramerez en un rien de temps toute l’énergie récupérée pendant vos jours de repos.

À l’inverse, en traitant les sujets chauds en amont de vos congés, vous pourrez reprendre le travail avec sérénité, enthousiasme et efficacité. C’est quand même bien plus motivant !

2. Reconnecter en douceur avec le quotidien pour reprendre progressivement le rythme

Step by step ! Pour repartir du bon pied après les vacances, inutile d’y aller comme un forcené ou de vous lancer tout de suite de grands défis. La meilleure stratégie reste de reconnecter en douceur pour reprendre le rythme et monter en régime petit à petit. Ainsi, même si vous débordez d’énergie à votre retour de congés, canalisez-vous un peu, ne poussez pas trop l’intensité et replongez au fur et à mesure dans le bain du travail et du quotidien. Ce n’est pas en sprintant dans les 100 premiers mètres que vous gagnerez un marathon !

Dans cette optique de reconditionnement progressif, inspirez-vous des champions sportifs. À l’aube d’une nouvelle saison, les grands athlètes ne visent pas les exploits immédiats. De retour à l’entraînement, ils commencent par faire du foncier et du travail d’endurance pour se renforcer musculairement et se réadapter à l’effort. Après avoir récupéré des bases solides, ils attaquent les exercices spécifiques pour fignoler leur technique.

Cette montée en puissance par étapes leur permet d’être dans les meilleures dispositions pour reprendre la compétition, mais surtout atteindre leur pic de forme dans les moments importants du calendrier. Quel que soit le sport, ceux qui zappent l’entraînement de présaison, ont une préparation tronquée ou reprennent trop tôt sont d’ailleurs plus sujets aux blessures et aux mauvais résultats dans l’année.

Évidemment, c’est pareil au boulot et dans la vie personnelle ! Lorsque l’on rentre de vacances, le but n’est pas d’essayer d’en faire le plus possible pour rattraper un éventuel retard, mais de se remettre en position de faire les choses bien. Au lieu de viser la quantité, misez donc plutôt sur la qualité quand vous revenez de congés. En vous appliquant sur des tâches simples, puis en augmentant graduellement le niveau, vous reprendrez vos repères, vous vous réadapterez mieux à votre environnement et vous retrouverez vos réflexes de manière crescendo.

3. Profiter de la coupure avec ses anciennes habitudes pour améliorer sa routine

Ce qu’il y a de bien avec les breaks, c’est qu’ils permettent de lâcher prise et de casser momentanément les mauvaises habitudes. En particulier, celles qui gaspillent de l’énergie ! Par exemple, dans le tourbillon de la vie quotidienne ou lors d’une période de rush au travail, on a tendance à négliger son alimentation, son sommeil, son activité physique, etc. En congé, le train-train change. On s’assoit pour petit-déjeuner tranquillement, on cherche à bien dormir, on fait du sport, etc.

Profiter de la coupure avec ses anciennes habitudes pour améliorer sa routine

Mais pourquoi cela devrait-il être temporaire ? Si ces bonnes pratiques améliorent votre qualité de vie, vous permettent d’être en meilleure forme et vous aident à gagner en efficience, conservez-les pour évoluer positivement ! En ce sens, si vous voulez repartir du bon pied après les vacances, intégrez vos nouveaux comportements dans votre routine personnelle et professionnelle !

Comme les choses sont déjà enclenchées, c’est vraiment le moment de pérenniser la transformation. Il faut battre le fer quand il est chaud ! Si vous ne profitez pas de l’occasion dès votre retour, vous aurez beaucoup plus de mal à modifier votre mode de fonctionnement par la suite.

4. Ne pas se laisser envahir au retour des vacances

Comme nous l’avons vu, il faut prendre le temps de se réacclimater quand on a coupé quelques jours avec le quotidien. De ce fait, si vous souhaitez repartir du bon pied après les vacances, ne vous laissez pas envahir dès votre retour ! Les vampires énergétiques vont débarquer, mais concentrez-vous d’abord sur vous et osez dire non. Pour rappel, vous n’êtes pas Superman, donc le sort de l’humanité ne repose pas sur vos épaules.

Par exemple, lorsque vous revenez au travail, n’acceptez pas toutes les réunions ou sollicitations et ne réagissez pas à toutes les notifications. Au contraire, filtrez les demandes et bloquez votre agenda pour vous atteler à ce que vous aviez prévu de faire en priorité à votre retour. Si l’on vous dit que c’est urgent, vérifiez si c’est vraiment important. Si ce n’est pas le cas, ça attendra. Vous saviez par où commencer, donc ne déviez pas de vos objectifs !

D’autre part, soyez conscient que vous n’allez pas rattraper deux ou trois semaines de congés en une journée. Alors, restez zen et ne paniquez pas si votre boîte mail est pleine. Vous avez le droit d’organiser tranquillement votre planning… et même de vous accorder des pauses pour reprendre votre souffle !

Repartir du bon pied après les vacances : le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Maintenant que vous savez comment repartir du bon pied après les vacances, vos retours de congés devraient parfaitement se dérouler. Néanmoins, si vous souhaitez vous faire accompagner pour réussir votre rentrée et poser dès à présent les bases de vos futurs succès, Moortgat Énergie se tient à votre disposition. Alors, contactez-nous pour en discuter ! Par ailleurs, si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.

3 leçons vitales de Sun Tzu pour appliquer l’art de la guerre en business

3 leçons vitales de Sun Tzu pour appliquer l’art de la guerre en business

Connaissez-vous L’Art de la Guerre de Sun Tzu ? Rédigé au cours de l’antiquité chinoise, ce traité de stratégie militaire analyse les différentes dimensions de la guerre et dépeint les éléments clés de la victoire. Quand on sait à quel point le business est une discipline de combattant avec une adversité féroce, il est naturel que ce livre soit devenu l’ouvrage de référence des entrepreneurs et des chefs d’entreprise.

Les approches stratégiques présentées par Sun Tzu pour vaincre un ennemi sont effectivement transposables pour remporter des batailles dans le monde des affaires. En tant que businessman ou businesswoman, il suffit donc de parcourir les treize chapitres pour comprendre comment gagner ses combats professionnels et dominer la concurrence de manière intelligente.

Alors, comment appliquer l’art de la guerre en business ? Découvrez les 3 leçons vitales que vous devriez ériger en précepte si vous êtes un homme ou une femme d’affaires prêt à vous lancer corps et âme dans vos projets !

Leçon n1 : l’art de la guerre en business, c’est d’abord choisir ses combats avec soin et décider de tout donner ou ne rien faire !

l’art de la guerre en business, c’est d’abord choisir ses combats avec soin et décider de tout donner ou ne rien faire !

« Celui qui sait quand il peut combattre et quand il ne peut pas, celui-là sera victorieux. »

Sun Tzu

Que signifie cette première leçon de Sun Tzu ?

Selon Sun Tzu, l’un des éléments clés de la victoire serait de savoir quand on est en mesure de combattre… et quand on ne peut pas. L’application de cette théorie de l’art de la guerre en business est simple à comprendre. Si l’on entreprend sans armes, sans stratégie et sans réels atouts dans un domaine où la concurrence est avancée, préparée et vigilante, la probabilité de s’imposer est minime, voire nulle. De même lorsque l’on se lance un défi. Si la barre est trop haute et si les conséquences d’un échec sont dommageables, le combat ne vaut pas la peine d’être engagé.

En résumé, cette première leçon de Sun Tzu signifie qu’il est nécessaire de choisir intelligemment ses batailles pour mettre le paquet là où les chances de succès sont élevées… et à contrario s’abstenir quand le risque d’une déconfiture préjudiciable est probable. Évidemment, cela est valable à la guerre comme dans le monde des affaires !

Comment sélectionner ses combats en business et décider de s’engager ou non ?

À la guerre comme en business, le degré d’investissement influence la victoire. Ainsi, soit l’on donne tout ce que l’on a, soit l’on ne fait rien. Pour choisir vos combats de manière réfléchie, commencez donc par détecter des opportunités stratégiques, c’est-à-dire des marchés ou des segments de maché mal défendus ou pas exploités. Parmi les possibilités recensées, sélectionnez celles qui sont à votre portée et écartez les autres.

Comment les distinguer ? Partez du principe que pour exister sur un marché, tout est une histoire de forces et de faiblesses. En ce sens, si vous possédez suffisamment de points forts pour triompher dans un domaine, c’est une occasion à saisir. Mais avant de vous lancer, il reste une étape : clarifier l’objectif exact et ficeler un plan d’action pour réussir à l’atteindre.

Si l’approche tient la route, si vous disposez des armes pour prendre des parts de marché, si vous êtes réellement motivé et si le retour sur investissement est avantageux, engagez-vous à 200 % dans votre projet et ne rechignez pas à la tâche. Si ce n’est pas le cas, laissez tomber. Cherchez plutôt une autre opportunité dans laquelle investir vos efforts et vos ressources. À ce propos, n’hésitez pas à réévaluer des pistes que vous aviez mises de côté. Parfois, un combat entrepreneurial qui ne semblait pas opportun à l’instant T peut devenir pertinent à exploiter si les circonstances et le contexte ont changé.

Leçon n2 : à la guerre comme en affaires, aller vite est une question de vie ou de mort !

« La vitesse est l’essence de la guerre. Profitez de l’impréparation de l’ennemi ; empruntez des itinéraires inattendus et frappez-le là où il n’a pris aucune précaution. »

Sun Tzu

Que signifie cette deuxième leçon de Sun Tzu ?

Selon Sun Tzu, la vitesse est fondamentale quand on veut remporter des batailles. Si l’on applique cette théorie de l’art de la guerre en business, l’idée est donc d’aller plus vite que la concurrence. Pas trop vite (pour ne pas foncer droit dans le mur), mais suffisamment pour prendre des parts de marché ou carrément « ouvrir » un nouveau marché. Rappelez-vous que dans le business, l’innovation est une arme redoutable qui oblige à accepter temporairement l’imperfection : passez à l’acte avant que tout ne soit parfait, au risque de ne jamais vous lancer ou pire, au risque de vous lancer trop tard. Dans le business, le primo arrivant sur un marché dispose d’une sorte de « rente de situation » qui peut durer très longtemps.

Ainsi, dès que l’occasion de combler un manque se présente, saisissez-la rapidement si elle vaut le coup et si vous êtes en mesure de surmonter les obstacles identifiés. Après avoir choisi un combat dans lequel investir votre énergie et vos ressources, attaquez ensuite dans un délai court. Outre la vitesse, les maîtres mots de la victoire seront :

  • la réactivité ;
  • la flexibilité ;
  • l’agilité ;
  • l’adaptation au changement.

Et une fois lancé dans l’action, allez-y vraiment !! Car si vous tergiversez et donnez le temps à la concurrence de réagir, vous êtes foutu ! C’est une question de vie ou de mort. Il n’y aura pas de seconde chance.

En résumé, cette deuxième leçon de Sun Tzu signifie qu’il faut se préparer à frapper rapidement le marché quand une opportunité apparaît. Évidemment, sans confondre vitesse et précipitation. Si l’effet de surprise est bien amené, il permet de prendre le dessus dans le combat. Dans un environnement compétitif, être en avance sur les autres donne alors un avantage stratégique crucial pour réussir et prospérer : celui de pouvoir écrire et dicter les règles du jeu !

Leçon n3 : dans une guerre ou un combat entrepreneurial, la victoire par excellence s’obtient sans même devoir se battre !

dans une guerre ou un combat entrepreneurial, la victoire par excellence s’obtient sans même devoir se battre !

dans une guerre ou un combat entrepreneurial, la victoire par excellence s’obtient sans même devoir se battre !

« L’excellence suprême consiste à briser la résistance de l’ennemi sans même avoir à se battre. »

Sun Tzu

Que signifie cette troisième leçon de Sun Tzu ?

Selon Sun Tzu, gagner par excellence contre un adversaire consiste à triompher sans devoir se battre. Si l’on transpose cette leçon au monde des affaires et de l’entrepreneuriat, le summum de l’art de la guerre en business serait de pouvoir dominer l’ensemble des concurrents présents sur le marché sans avoir à les affronter directement. Bel objectif, n’est-ce pas?

L’idée est d’atteindre une position suffisamment forte pour dissuader les autres de s’engager en frontal, sous peine de se casser les dents. Derrière, il est alors possible de s’asseoir à la table des discussions pour développer des partenariats stratégiques ou négocier des accords bénéfiques, au lieu de subir des pertes inutiles.

En résumé, cette troisième leçon de Sun Tzu signifie que si l’on veut briser la résistance de l’opposition sans que le combat soit engagé, il faut faire en sorte de se retrouver dans une situation où l’on n’a pas besoin d’attaquer pour gagner… car l’ennemi est coincé et n’a aucun intérêt à passer à l’offensive, sous peine de se faire des dégâts à lui-même. Bref, échec et mat ! La suite est une histoire de diplomatie.

Comment devenir intouchable dans un domaine pour dominer la concurrence sans se battre ?

Dans le monde des affaires ou de l’entrepreneuriat, cette stratégie peut s’appliquer par l’idée de « faire très bien ce que l’on sait très bien faire ». Pour cela il faut :

  • capitaliser sur son potentiel ;
  • maintenir son niveau de qualité ;
  • continuer à développer son expertise ;
  • travailler sa solidité, son endurance, sa souplesse et son adaptabilité ;
  • être innovant.

Si vous agissez ainsi, votre image perçue et l’accumulation de vos bons résultats cimenteront votre crédibilité et votre aura. Vous serez une évidence et resterez la référence dans votre domaine. Grâce à cela, la plupart des gens viendront naturellement taper à votre porte. Vous n’aurez donc plus besoin de vous battre contre les autres pour gagner, car vos pions seront placés de telle manière que vos adversaires ne puissent plus bouger sous peine d’y laisser des plumes.

En effet, comme ces derniers seront impuissants, ils ne prendront pas le risque de s’attaquer à vos positions frontalement. Pour faire simple, vous deviendrez intouchable par dissuasion. Du fait de votre position de force, vous pourrez alors entamer les discussions avec vos conditions. Par exemple, si vous avez réussi à prendre des positions très fortes sur un segment de marché spécifique, il se peut qu’un jour,  une entreprise beaucoup plus grande que vous  vous propose de vous racheter ou de vous recruter plutôt que de lancer une offre concurrente.  En procédant ainsi, cette entreprise choisira la négociation plutôt que la guerre, car elle sait qu’elle y perdrait beaucoup de temps et d’argent pour un résultat incertain.

 

L’art de la guerre en business : le mot de la fin

Si Sun Tzu est une référence pour tous les pratiquants d’arts martiaux et stratèges en général, c’est que ces concepts sont d’une immense richesse et d’une grande profondeur même après 2500 ans. Son adaptation au monde du business est encore à découvrir et est très prometteuse car le business est un sport de combat.

Cet article vous a plu ? Si vous souhaitez vous faire accompagner pour travailler votre esprit de combattant et parvenir à appliquer l’art de la guerre en business, Moortgat Énergie se tient à votre disposition. Alors, contactez-nous pour en parler ! Par ailleurs, si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre potentiel.

Fighting spirit : apprenez à développer votre esprit de combativité !

Fighting spirit : apprenez à développer votre esprit de combativité !

Vous manquez de détermination pour concrétiser vos projets lorsque les premiers obstacles apparaissent ? Vous devenez vite défaitiste quand les choses se corsent ? Si vous en avez marre d’abandonner à la moindre difficulté et de ne jamais parvenir à vous transcender pour réaliser vos rêves ou remplir vos objectifs, il est temps de développer votre fighting spirit. En effet, la vie ne sera pas toujours clémente et vous offrira peu d’autoroutes vers le succès. C’est même le contraire ! Que ce soit au travail, à la maison, au sport ou ailleurs, vous ferez souvent face à des épreuves ardues. Vous devrez donc lutter pour traverser ces dernières.

Ainsi, comme le chemin vers la réussite est rarement un long fleuve tranquille, avoir un esprit de combativité s’avère crucial pour se sortir de situations compliquées et triompher quand les chances sont infimes. Vous ne vous sentez pas encore capable d’adopter cette attitude de guerrier ? La bonne nouvelle, c’est que vous avez ce super-pouvoir au fond de vous. Il faut juste apprendre à le libérer et à le développer pour vous en servir à bon escient dans vos activités professionnelles, personnelles ou sportives. Comment renforcer son fighting spirit ? Décryptage.

Qu’est-ce que le fighting spirit ?

Qu’est-ce que le fighting spirit ?

Le fighting spirit est un état d’esprit de combattant qui pousse à se transcender pour exceller dans un domaine, triompher dans une bataille, vaincre un adversaire ou surmonter de grandes difficultés. Mélange de détermination, d’engagement, de persévérance, de ténacité, de résilience, d’aplomb, de courage et de sacrifice, cette énergie de survie forme davantage une attitude de gagnant qu’un esprit de compétition. Il n’y a donc aucune volonté d’agressivité. On retrouve d’ailleurs quelques similitudes avec le bushido, le code moral des samouraïs, dont le nom japonais se traduit par « la voie du guerrier ».

De manière plus concrète, le fighting spirit se matérialise par le petit effort supplémentaire que l’on décide de réaliser pour se propulser à un niveau supérieur. C’est par exemple :

  • la série d’abdos que l’on va faire en plus à l’entraînement ;
  • l’accélération dans la dernière ligne droite alors que l’on est au bout de ses forces,
  • l’appel de prospection que l’on va passer en plus après une longue journée de démarchage ;
  • la candidature que l’on va envoyer alors que les 20 précédentes n’ont abouti à rien ;

Vous l’aurez donc compris : que ce soit au travail, en sport ou dans n’importe quelle sphère de la vie quotidienne, ceux qui possèdent cette capacité de gladiateur ne se laissent pas décourager par l’adversité, ne lâchent rien, ne s’avouent jamais vaincus et vont de l’avant quoiqu’il arrive pour remplir leurs objectifs, aussi ambitieux soient-ils. Au lieu de se lamenter face aux échecs et aux difficultés, ils agissent, réagissent, sortent de leur zone de confort et prennent des risques pour réussir. Bref, ils ont la niaque !

D’ailleurs, plus les défis sont grands, plus ils choisissent d’en faire un peu plus pour transformer les obstacles en opportunités. Même quand l’espoir est infime, ces individus continuent donc à se battre, à s’accrocher et à se relever pour réaliser des miracles (qui n’en sont finalement pas). Grâce à cet esprit de combativité, ils prennent conscience de leur potentiel pour faire taire leurs croyances limitantes et surtout croire en eux. Ils parviennent alors à surpasser leurs doutes et à dépasser leurs limites pour :

  • briser leur plafond de verre ;
  • déjouer les pronostics ;
  • réaliser de grandes prouesses.

L’esprit de combativité, c’est inné et uniquement dans la tête ? Pas vraiment !

Deux énormes clichés existent à propos du fighting spirit. Le premier, c’est que l’esprit de combativité serait un trait de caractère inné et exclusif à certaines personnes. Par exemple, ce tempérament de guerrier est systématiquement associé aux Irlandais dans le monde du sport. Notamment aux rugbymans qui obtiennent de superbes victoires collectives en luttant ensemble jusqu’au bout même si le match est mal engagé, les difficultés sont grandes, les chances sont minimes ou les événements extérieurs ne sont pas favorables. C’est certes vrai, mais être animé par le fighting spirit n’est pas réservé aux natifs du pays celte ou à d’autres individus spécifiques. N’importe qui peut acquérir ce super-pouvoir et le développer pour exploiter son potentiel !

La seconde affirmation totalement fausse concernant le fighting spirit, c’est que ça se passe uniquement dans la tête. Si vous pensez qu’il suffit d’avoir un mental d’acier pour posséder cette faculté, détrompez-vous ! Bien plus qu’un état d’esprit de combattant, le fighting spirit est une énergie brute qui nous maintient au cœur de l’action et nous empêche de renoncer quand l’on perd un peu l’inspiration, le plaisir, l’intuition, la passion, le feeling, la technique, la force, etc. Comme la plupart des énergies humaines, le fighting spirit repose donc sur trois batteries : le physique, le mental et les émotions. Il est ainsi aussi bien activable par le corps et les émotions que par le cerveau. De ce fait, si l’on pêche mentalement, on peut compenser avec de bonnes aptitudes physiques ou une bonne capacité à gérer ses émotions pour continuer à se battre et provoquer la réussite.

Comment renforcer son fighting spirit au quotidien ?

Maintenant que nous avons clarifié ce qu’est le fighting spirit et mis en lumière le fait qu’il peut se travailler quand on a du mal à l’exprimer, il est temps d’apprendre à muscler cette attitude de guerrier. Voici les 4 préceptes à suivre pour renforcer son esprit de combativité.

Se lancer des défis pour repousser ses limites

Développer son fighting spirit, c’est d’abord une affaire de conditionnement. Pour renforcer son esprit de guerrier, il faut donc le travailler au quotidien dans chaque sphère de son existence. Sur le plan professionnel, c’est d’autant plus vrai quand on a compris que le business est un sport de combat. Ainsi, que ce soit au boulot, au sport ou dans n’importe quelle activité, lancez-vous régulièrement des défis ! Relever des challenges et en faire toujours un peu plus que prévu vous aidera à réaliser que votre potentiel est plus grand que ce que vous pouvez imaginer.

Davantage conscient de l’étendue de vos capacités grâce à l’accumulation de succès (même petits), vous vous sentirez un peu comme un super-héros. Vous prendrez confiance en vous et deviendrez galvanisé pour triompher. Toutes les conditions seront alors réunies pour vous permettre de vous battre jusqu’au bout et de repousser vos limites malgré les obstacles sur votre chemin. Bref, le développement du fighting spirit repose sur la volonté d’essayer. La tentative est plus importante que le résultat. Par exemple, quel que soit le verdict final, un avocat se forgera plus facilement un état d’esprit de gagnant en acceptant de défendre un client :

  • dans un dossier complexe ;
  • lors d’un procès médiatique ;
  • si la partie adverse est représentée par l’un de ses meilleurs confrères ;

Sortir de sa zone de confort pour apprendre à dompter son stress

Sortir de sa zone de confort pour apprendre à dompter son stress

Your comfot zone

Le stress est l’un des principaux moteurs de la combativité. Si vous voulez renforcer votre fighting spirit, il faudra donc apprendre à surmonter la pression. Pour cela, le meilleur entraînement sera de sortir de votre zone de confort. En effet, quand l’on fait face à l’inconnu ou à un moment délicat, le corps et l’esprit se mettent en alerte pour se préparer à gérer la situation. Le trac peut alors conduire à trois réactions instinctives :

  • la fuite ;
  • l’inhibition ;
  • l’attaque.

Chez les personnes habituées à se lancer des défis, le niveau de courage a été renforcé. L’adrénaline agit sur eux comme un coup de fouet extrêmement stimulant pour avancer. Ces individus sont donc prêts à se battre. De ce fait, si vous prenez l’habitude de vous challenger, vous parviendrez plus facilement à dompter votre stress pour choisir l’option de la lutte… et muscler petit à petit votre fighting spirit.

Clarifier sa cible pour booster son engagement

Avant de pouvoir, il faut vouloir ! Quand on n’est pas motivé par ce que l’on fait, il est très compliqué de libérer son fighting spirit, car la flamme du winner est totalement éteinte. Même si l’on a appris à repousser ses limites et à dompter son stress, il reste difficile de donner tout ce que l’on a dans le ventre pour atteindre le succès. Par conséquent, si vous souhaitez réveiller le combattant qui sommeille en vous, faites en sorte de toujours viser des objectifs engageants sur les plans physique, mental et émotionnel. Qu’attendez-vous réellement ? Que cherchez-vous à éviter ? Pourquoi est-ce si important ? Les réponses à ces questions doivent vous donner la rage de vaincre !

Dans cette optique, les deux éléments clés seront le sens et la clarté. En effet, en ayant un but ou une vocation qui vous parle et que vous pouvez parfaitement visualiser, vous aurez l’impression d’être en mission. Comme vous avez déjà musclé votre détermination en vous lançant des défis, en sortant de votre zone de confort et en vous habituant au « toujours un peu plus », le fighting spirit sera soutenu. Vous pourrez donc vous recentrer et vous concentrer sur l’essentiel pour obtenir le résultat que vous espérez. Dans le cas contraire, vous manquerez de ténacité et le poids des efforts finira par l’emporter pour vous pousser à l’abandon. Au lieu de libérer votre esprit de combativité, vous adopterez alors une attitude de défaitiste.

Trouver un appui externe pour soutenir son fighting spirit

Le fighting spirit est puissant pour renverser des montagnes, mais il puise énormément dans les batteries physique, mentale et émotionnelle. Si l’on veut le solidifier et le conserver durablement, il est donc nécessaire de trouver un appui externe. Lorsque l’on travaille en équipe, les coéquipiers jouent ce rôle de soutien. Les membres du groupe se portent les uns les autres pour faire face à l’adversité. En agissant ainsi, ils se galvanisent entre eux et comprennent très vite que les réalisations collectives peuvent devenir incroyables. À titre d’illustration, l’histoire du sport regorge d’exemples où une équipe supposée moins forte a fait mentir les pronostics grâce à un esprit de combativité boosté par une énorme solidarité entre les joueurs.

Si vous êtes seul face à vos objectifs professionnels, sportifs ou personnels, la meilleure option pour trouver un appui est de faire appel à une personne extérieure comme un coach ou un entraîneur. Pour soutenir votre fighting spirit et vous rendre combatif à long terme, ce spécialiste vous aidera à :

  • apprivoiser l’adversité ;
  • gérer la confrontation au risque ;
  • contrôler vos pensées et vos émotions ;
  • faire sauter vos croyances limitantes ;
  • utiliser votre énergie de la bonne manière (notamment dans les moments clés) ;
  • prendre la pleine mesure de vos exploits, du chemin parcouru et de votre potentiel.

Fighting spirit : le mot de la fin

Cet article vous a plu ? Si vous souhaitez vous faire accompagner pour développer votre fighting spirit et pouvoir l’exprimer au quotidien dans vos activités professionnelles, personnelles et sportives, Moortgat Énergie est à votre service. Alors, contactez-nous pour en discuter ! Par ailleurs, si vous voulez aller plus loin en matière de développement personnel, téléchargez notre livre blanc pour apprendre à libérer votre pote